18.5.06

Une petite fiction, un objet ovni de plus ici...un court métrage de Claude Dufour
réalisé suite à la sortie de Révélation$ - offert à voir pour celle de la domination du monde


ROM
envoyée par sidonie

16.5.06

peinture Philippe Pasquet & Denis Robert >lien direct à l'expo

15.5.06

Message de Denis Robert, en "droit de réponse" à Libération (suite à l'article paru le 13 mai)...

J
'ai été surpris en ouvrant Libération hier matin et en découvrant ma photo

et une double-page qui me vise directement. Et cherche à me nuire. Je reçois
en ces périodes troubles une centaine d'appels et autant de mails par jour.
Mercredi 10 mai, un journaliste (Karl Laske) laisse un message très court
m'indiquant qu'il a fait un entretien avec Ernest Backes, le co-auteur de
mon premier livre sur Clearstream (Révélation$, les Arènes, 2001). Il dit
qu'il voudrait vérifier un « détail » concernant les listes du corbeau et
explique que Backes se plaint de n'avoir jamais reçu le listing 2001 (celui
qui a servi de base aux lettres du corbeau). Selon le journaliste, Backes
indique que sur ces listes n'apparaissent aucun nom propre et laisse
entendre que je l'aurais empêché de voir le juge Van Ruymbeke pour je ne
sais quelle obscure raison. Tout cela est ridicule.
Je connais Ernest Backes depuis sept ans maintenant. Il vit très mal le fait
que j'ai d'autres sources que lui, en particulier des informaticiens plus
informés sur le système de Clearstream. Ernest qui en a été un des cadres
fondateurs, a quitté la firme en 1982. Comme je l'explique dans la boîte
noire (Arènes, 2002), il m'a apporté une grande partie de la matière
première du premier livre, m'a fait comprendre le fonctionnement de ce qui
s'appelait alors Cedel et qui deviendra Clearstream. Grâce à son travail de
fourmi, j'ai pu mettre à jour les techniques de dissimulation mises en place
et contraire au règlement intérieur. Près d'une moitié des comptes de la
firme en 1995 était non publiée. D'habitude, les auteurs ne mettent pas le
nom de leur source sur la couverture de leur livre. Je l'ai fait, lui cédant
la moitié des droits. Ernest qui vivait dans l'anonymat se trouve ainsi
propulsé vedette des médias. Mais la vie continue, mon travail aussi. Il
ressasse aujourd'hui avec beaucoup d'aigreur le fait que je me sois éloigné
de lui, que j'ai fait un second livre, puis un troisième. Il vit également
sous la pression des procédures harassantes de Clearstream et de la
magistrature luxembourgeoise. D'où cette sortie médiatique qui devrait en
appeler d'autres.

Quand le journaliste de Libé m'a appelé, je lui ai expliqué cela et lui ai
assuré que j'avais remis à Ernest Backes le fameux listing 2001. Je lui ai
également dit qu'Ernest avait un listing 2000 où on retrouvait les mêmes
noms propres. Ce détail n'est pas sans intérêt pour qui connaît l'affaire
car si ces noms n¹y étaient pas quand je les remets à Imad Lahoud, ce
pourrait être moi qui les ai ajouté. Je l'explique à et indique qu'il peut
aisément joindre Pascal Lorent, un réalisateur avec qui j'ai fait toute
l'enquête et qui pourra témoigner.

La conversation dure une dizaine de minutes. Le journaliste s'engage à ne
pas l'utiliser dans un papier, ou alors s'il le fait, il promet de lire les
propos retenus. Il ajoute que l'entretien de Backes n'est pas terrible et
qu'il ne pense pas la publier. Je fais confiance. Pascal Lorent également.

Je n'entendrais plus parler de ce journaliste jusque vendredi soir, où je
découvre vers vingt heures qu'il souhaite que je le rappelle pour un détail.

Je retrouverai le détail le lendemain dans Libé. Sous forme d'une double
page avec photo et accusation lourde.

Ernest Backes, dans l'entretien publié par Libé, commet beaucoup d'erreurs.
La pire est celle concernant Régis Hempel, un autre cadre de Cleatsream,
dont il minimise le rôle à dessein. Il reprend entièrement l'argumentation
de Clearstream lors des procès en diffamation qui nous sont intentés. Nous
avons gagné sur ce point contre Cleatsream devant les tribunaux. Régis
Hempel était vice président de la firme, il en était le responsable
informatique. Quand il explique devant moi, la commission parlementaire
française ou les tribunaux, qu'il était chargé d'effacer les traces de
transactions financières portant, quotidiennement, sur plusieurs dizaines de
millions de dollars, il est crédible. Sinon, pourquoi ne pas le poursuivre,
lui aussi, en diffamation ? Cet élément est fondamental pour qui s'intéresse
au delà de ce qu¹en dispersent les médias à l'affaire Clearstream 1 ou 2.

Je ne vais pas reprendre point par point l'article paru. Je l¹ai fait pour
Libé. Si le journaliste m'avait rappelé dans des délais raisonnables pour
vérifier le contenu de mes propos, j'aurais au moins pu rectifier. Ce
papier, écrit dans un but qui m'échappe, déforme la réalité pour me mettre
en cause.

Je commence à être habitué compte tenu des rumeurs orchestrées ces derniers
jours. Je suis dans l'œil du cyclone. Je n'ai fait qu'observer et chercher
la vérité dans cet imbroglio où les intérêts des uns et des autres
s'imbriquent et se heurtent tellement que beaucoup s'y perdent.
Sans polémique aucune, je voudrais d'une manière, je l'espère définitive,
redire quelques points essentiels me concernant :
- Je suis celui qui a remis le listing Clearstream 2001 à Imad Lahoud qui se
présentait à moi comme un broker, je l'ai fait parce qu'il me l'a demandé et
m'a proposé de m'aider à avancer dans mon enquête
- J'ai compris plus tard qu'il travaillait pour la DGSE en voyant le rôle
important joué par Clearstream dans la dissimulation de transactions liées
au terrorisme
- Je ne savais pas que le juge Van Ruymbeke avait vu des personnes liées au
corbeau avant l'envoi des lettres
- Dans le listing remis à Lahoud ne figurait aucun nom d'hommes politiques
ou d'industriels ou de vedettes du show biz
- Les listes originelles qui ont servi de base à mes livres n'ont jamais été
remises en cause par Clearstream
- Les tribunaux m'ont, à plusieurs reprises, donné raison quand j'ai indiqué
que Clearstream était un outil de dissimulation. Je fais bien la distinction
entre blanchiment et dissimulation.

Clearstream est un chaînon indispensable dans la chaîne du blanchiment mais
ce sont ses clients, et parmi eux des particuliers, qui blanchissent ou
noircissent des fonds. Clearstream se contente de dissimuler et d'effacer
les traces entre ses clients. La nuance est de taille. Et le ou les corbeau
l'ont bien compris. Toutes ces manipulations, c'est l'évidence aujourd'hui,
ne peuvent fonctionner que si la base de l'histoire est solide. C'est là que
malheureusement j'interviens. Et c'est là aussi que des articles comme ceux
parus samedi dans Libération, pourraient être dévastateurs si je ne les
démentais pas.
C'est assez drôle de voir à quel point dans ce bordel ambiant, la vie de
Klébert, le héros de « la domination du monde », rejoint la mienne. J'en
serai presque troublé.
A bientôt.

D.R.

9.5.06


La domination - volume 2
par sidonie

4.5.06


Le vif du sujet
Vidéo envoyée par sidonie
Production : Alexandre Héraud - Realisation : Yvon Croizier - Description : à l'occasion de la sortie de la Domination du monde éd. Julliard, le dernier roman '' somme '' du journaliste d'investigation (que l'on nous pardonne ici l'utilisation de ce qui devrait être considéré comme un pléonasme) Denis Robert, nous avons décidé de consacrer ce Vif du Sujet à retracer son itinéraire qui l'a conduit à devenir la bête noire des milieux de la grande finance internationale. '' La domination du monde '' raconte l'histoire, sous le mode de la fiction, d'un journaliste Klébert -véritable double du narrateur- qui découvre une sorte de boite noire de la finance mondiale et se retrouve alors confronté à un silence assourdissant, celui de ses confrères avant tout. Cette table ronde autour de Denis Robert doit être considéré comme notre contribution (un relais) pour lever le voile du silence qui a souvent accompagné la publication de ses révélations dans l'affaire Clearstream* depuis 2001.
>lien vers le vif du sujet (ciquez ici)

3.5.06

Reçu cette nuit, une dédicace particulière de WUMP à Denis Robert...
>musique...(cliquez ici)
...à lire sur fluctuat net :
La Domination du monde est un polar fascinant où Denis Robert met en fiction ses démêlés avec la holding Clearstream qui le traîne à nouveau devant les tribunaux luxembourgeois. Après avoir décrit une réalité qui dépasse la fiction, Robert fait donc désormais le contraire. > Chronique + Entretien (cliquez ici)