15.5.06

Message de Denis Robert, en "droit de réponse" à Libération (suite à l'article paru le 13 mai)...

J
'ai été surpris en ouvrant Libération hier matin et en découvrant ma photo

et une double-page qui me vise directement. Et cherche à me nuire. Je reçois
en ces périodes troubles une centaine d'appels et autant de mails par jour.
Mercredi 10 mai, un journaliste (Karl Laske) laisse un message très court
m'indiquant qu'il a fait un entretien avec Ernest Backes, le co-auteur de
mon premier livre sur Clearstream (Révélation$, les Arènes, 2001). Il dit
qu'il voudrait vérifier un « détail » concernant les listes du corbeau et
explique que Backes se plaint de n'avoir jamais reçu le listing 2001 (celui
qui a servi de base aux lettres du corbeau). Selon le journaliste, Backes
indique que sur ces listes n'apparaissent aucun nom propre et laisse
entendre que je l'aurais empêché de voir le juge Van Ruymbeke pour je ne
sais quelle obscure raison. Tout cela est ridicule.
Je connais Ernest Backes depuis sept ans maintenant. Il vit très mal le fait
que j'ai d'autres sources que lui, en particulier des informaticiens plus
informés sur le système de Clearstream. Ernest qui en a été un des cadres
fondateurs, a quitté la firme en 1982. Comme je l'explique dans la boîte
noire (Arènes, 2002), il m'a apporté une grande partie de la matière
première du premier livre, m'a fait comprendre le fonctionnement de ce qui
s'appelait alors Cedel et qui deviendra Clearstream. Grâce à son travail de
fourmi, j'ai pu mettre à jour les techniques de dissimulation mises en place
et contraire au règlement intérieur. Près d'une moitié des comptes de la
firme en 1995 était non publiée. D'habitude, les auteurs ne mettent pas le
nom de leur source sur la couverture de leur livre. Je l'ai fait, lui cédant
la moitié des droits. Ernest qui vivait dans l'anonymat se trouve ainsi
propulsé vedette des médias. Mais la vie continue, mon travail aussi. Il
ressasse aujourd'hui avec beaucoup d'aigreur le fait que je me sois éloigné
de lui, que j'ai fait un second livre, puis un troisième. Il vit également
sous la pression des procédures harassantes de Clearstream et de la
magistrature luxembourgeoise. D'où cette sortie médiatique qui devrait en
appeler d'autres.

Quand le journaliste de Libé m'a appelé, je lui ai expliqué cela et lui ai
assuré que j'avais remis à Ernest Backes le fameux listing 2001. Je lui ai
également dit qu'Ernest avait un listing 2000 où on retrouvait les mêmes
noms propres. Ce détail n'est pas sans intérêt pour qui connaît l'affaire
car si ces noms n¹y étaient pas quand je les remets à Imad Lahoud, ce
pourrait être moi qui les ai ajouté. Je l'explique à et indique qu'il peut
aisément joindre Pascal Lorent, un réalisateur avec qui j'ai fait toute
l'enquête et qui pourra témoigner.

La conversation dure une dizaine de minutes. Le journaliste s'engage à ne
pas l'utiliser dans un papier, ou alors s'il le fait, il promet de lire les
propos retenus. Il ajoute que l'entretien de Backes n'est pas terrible et
qu'il ne pense pas la publier. Je fais confiance. Pascal Lorent également.

Je n'entendrais plus parler de ce journaliste jusque vendredi soir, où je
découvre vers vingt heures qu'il souhaite que je le rappelle pour un détail.

Je retrouverai le détail le lendemain dans Libé. Sous forme d'une double
page avec photo et accusation lourde.

Ernest Backes, dans l'entretien publié par Libé, commet beaucoup d'erreurs.
La pire est celle concernant Régis Hempel, un autre cadre de Cleatsream,
dont il minimise le rôle à dessein. Il reprend entièrement l'argumentation
de Clearstream lors des procès en diffamation qui nous sont intentés. Nous
avons gagné sur ce point contre Cleatsream devant les tribunaux. Régis
Hempel était vice président de la firme, il en était le responsable
informatique. Quand il explique devant moi, la commission parlementaire
française ou les tribunaux, qu'il était chargé d'effacer les traces de
transactions financières portant, quotidiennement, sur plusieurs dizaines de
millions de dollars, il est crédible. Sinon, pourquoi ne pas le poursuivre,
lui aussi, en diffamation ? Cet élément est fondamental pour qui s'intéresse
au delà de ce qu¹en dispersent les médias à l'affaire Clearstream 1 ou 2.

Je ne vais pas reprendre point par point l'article paru. Je l¹ai fait pour
Libé. Si le journaliste m'avait rappelé dans des délais raisonnables pour
vérifier le contenu de mes propos, j'aurais au moins pu rectifier. Ce
papier, écrit dans un but qui m'échappe, déforme la réalité pour me mettre
en cause.

Je commence à être habitué compte tenu des rumeurs orchestrées ces derniers
jours. Je suis dans l'œil du cyclone. Je n'ai fait qu'observer et chercher
la vérité dans cet imbroglio où les intérêts des uns et des autres
s'imbriquent et se heurtent tellement que beaucoup s'y perdent.
Sans polémique aucune, je voudrais d'une manière, je l'espère définitive,
redire quelques points essentiels me concernant :
- Je suis celui qui a remis le listing Clearstream 2001 à Imad Lahoud qui se
présentait à moi comme un broker, je l'ai fait parce qu'il me l'a demandé et
m'a proposé de m'aider à avancer dans mon enquête
- J'ai compris plus tard qu'il travaillait pour la DGSE en voyant le rôle
important joué par Clearstream dans la dissimulation de transactions liées
au terrorisme
- Je ne savais pas que le juge Van Ruymbeke avait vu des personnes liées au
corbeau avant l'envoi des lettres
- Dans le listing remis à Lahoud ne figurait aucun nom d'hommes politiques
ou d'industriels ou de vedettes du show biz
- Les listes originelles qui ont servi de base à mes livres n'ont jamais été
remises en cause par Clearstream
- Les tribunaux m'ont, à plusieurs reprises, donné raison quand j'ai indiqué
que Clearstream était un outil de dissimulation. Je fais bien la distinction
entre blanchiment et dissimulation.

Clearstream est un chaînon indispensable dans la chaîne du blanchiment mais
ce sont ses clients, et parmi eux des particuliers, qui blanchissent ou
noircissent des fonds. Clearstream se contente de dissimuler et d'effacer
les traces entre ses clients. La nuance est de taille. Et le ou les corbeau
l'ont bien compris. Toutes ces manipulations, c'est l'évidence aujourd'hui,
ne peuvent fonctionner que si la base de l'histoire est solide. C'est là que
malheureusement j'interviens. Et c'est là aussi que des articles comme ceux
parus samedi dans Libération, pourraient être dévastateurs si je ne les
démentais pas.
C'est assez drôle de voir à quel point dans ce bordel ambiant, la vie de
Klébert, le héros de « la domination du monde », rejoint la mienne. J'en
serai presque troublé.
A bientôt.

D.R.

25 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Tous mes encouragemments pour votre combat ou j'aimerai tant pouvoir être utile. Je parle de votre travail autour de moi ! Et je vais de ce pas me procurer votre livre ( non dispo dans le relais H de la gare SNCF d'avignon bizarrement )

12:13  
Anonymous Anonyme said...

Yo ! Nous aurons bientôt besoin de vous Julien, merci et bon courage.

Muriel

18:23  
Anonymous Anonyme said...

J'emboite le pas à Julien non pas pour un commentaire mais pour de semblables encouragements. Je fulminais de rage l'autre dimanche en regardant Arrêt sur image avec un Schneidermann obtus au possible alors que ses confrères semblaient être quelque peu gênés. Et en m'emparant du Monde dernièrement j'avais les tripes nouées en craignant quelques coups vachards que je prends aussi mal que vous. J'ai pas été déçu et tout autant navré. J'espère que vous arriverez à convaincre que votre titanesque et remarquable travail ne concerne pas que quelques initiés et si nous étions moins veaux nous nous bougerions letrain autant que contre le CPE ETC . Croyez en mon entière et très amicale solidarité.

19:01  
Anonymous Anonyme said...

Cher D. Robert. J'ai 26 ans. J'ai relu en deux jours "La boîte noire", que j'avais acheté à sa sortie. Je viens de me remettre dans "Révélation$" et d'acheter "La domination du monde". Je ressors de cette lecture effaré, fasciné et respectueux devant tant de travail. Je suis également inquiet de voir comment les médias s'emparent de cette affaire pour ne soulever que quelques détails. Inquiet de voir qu'ils sont si peu à se pencher sur le système que vous dénoncez et qui est intolérable. Amusé de vous voir aborder le problème de la prise de conscience du citoyen dans votre dernier roman. Je suis un jeune journaliste qui a décidé très tôt d'être le moins "dépendant" possible. Difficile d'y croire. Mais les luttes pour arriver à la vérité, comme celle que vous menez, me redonnent foi et courage. Il nous faut des Klébert. Merci de nous faire prendre conscience. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Vos livres étaient dans des cartons depuis quatre cinq ans mais j'étais rassuré de les savoir là. Aujourd'hui ils prennent leur sens. Je parle de votre enquête autour de moi, je parle de vous. On me ragarde avec de grands yeux. Il y a encore du boulot. Vous pouvez compter sur moi, sur vos lecteurs. Merci encore pour votre travail. Ce que vous dites est plus important que leurs articles baclés. Vos livres ne trompent pas les gens, ils les informent. (www.gaelturpo.net)

23:31  
Blogger Vicnent said...

- S'il y a bien un truc que j'admire chez vous, c'est votre courage, félicitations.
- S'il y a bien un truc que je ne comprends pas, c'est que vous soyiez toujours en vie.
- S'il y a bien un truc que j'ai compris, c'est que "Dans le listing remis à Lahoud ne figurait aucun nom d'hommes politiques ou d'industriels ou de vedettes du show biz" : donc soit Lahoud, soit Gergorin, soit Rondot fils, soit Villepin a déformé les listings.

Je n'arrive pas à croire que cela puisse être de :
- de Villepin. (ça me parait tellement gigantesque...Contre Sarko ? Mais cela aurait fini par se savoir !!).
- Rondot non plus (Trop intègre ? Mais quand Lahoud pénètre deux fois Clearstream devant lui, les politiques y sont, non ?)
- Gergorin ? pour salir ses ennemis Forgeard / Delmas de chez Airbus ?
- Lahoud ? (A qui profiterait le crime dans ce cas ?)

Qu'en pensez vous ? Que pensez vous de l'article Wikipédia sur le sujet ? Au fait, vous, les Listings de 2001, vous vous les êtes procuré comment ?

00:17  
Anonymous Anonyme said...

Est-il possible de penetrer Sharq avec le soft PROMIS ?

10:52  
Anonymous Anonyme said...

J'ai tenté de lire votre réponse sur le site de Libé. Oh, comme par hasard la page ne fonctionne pas. C'est dommage. Bon courage et à bientôt! Gaël

20:01  
Anonymous Anonyme said...

Pour ceux que ça intéresse, l'entretien dont il est question est diponible sur le site web du journal : http://www.liberation.fr/page.php?Article=381783

20:39  
Anonymous Anonyme said...

Tiens bon Denis. Nous avons confiance en toi.

10:02  
Anonymous Anonyme said...

Je vous invite à venir écouter l'avis d'un de nos députés, Alain Marsand, au sujet de l'activité de Clearstream et sur la circulation de l'argent sale au sein des institutions financières en cliquant sur
Ce lien

15:20  
Anonymous Anonyme said...

Denis,

Je vous ai aperçu hier, perdu à la station de métro Belleville, et sur le coup, je n'ai pas eu le temps de vous remercier. D'abord pour le travail salutaire que vous accomplissez dans notre pays. Mais aussi car votre expérience a définitivement convaincu le jeune journaliste que je suis de m'éloigner le plus possible de la presse
« grand public » dont les méthodes et l'asservissement apparaissent chaque jour plus clairement.
La prochaine fois, promis, j'irai vous parler (et vous aiderai peut-être à trouver votre chemin ;-)

16:44  
Anonymous Anonyme said...

salut Mr Robert !
modeste citoyen de cette france hypocrite molle et aveugle, modeste interne des hopitaux de cette france egoiste et pathetique.. quoi dire de très original? juste que j'apprenais l'existance d'un certain D.Robert il y a qq mois chez rebeca mansoni.. un matin j'ai entendu un type qui parlait avec une certaine verve, une touche de naiveté et un ton du mec que personne ne croit qui m'ont interpelé. je ne comprenais pas bien de quoi il sagissait mais j'avais le sentiment bien net d'un sincerité profonde.. je file à la fnac locale ,ne trouve que "la domination du monde", le lis et n'en demords pas:enorme! je vais reprendre evidemment les chose dans l'ordre(revelation etc..) mais maintenant que shark pardon clearstream fait la une des medias, je tombe un peu de haut.je n'ai jamais été dupe qt aux manipulations finacieres et politique, que l'on soit en suisse au lux ou en france ...je n'ai jamais cru qu'une banque pouvais travailler pour d'autres interets que les siens, j'ai tjs soupsonné cette "matiere noire" de la finance; donc chapeau denis pour ces revelations au grand jour !!!.. quoiqu'il soit difficile d'etre optimiste aujourd'hui quand on voit les echos mediatiques que provoque l'actuelle affaire clearstream : pas clair pour les francais,trop compliqué pr les gens... ou bien la complete noyade de ce "scandale"? intersideral (initialement financier si j'ai bien compris? ) dans des affres politiciennes bien plus abordable pour les francais, bien plus acceptable en ces veilles d'election presidentielle pour rendre encore plus aveugle à l'essentiel qui le veut( et il le veulent bien..)... merci au monde journalistique!!!!(bonne chance aux apprentis journalistes qui s'exprimaient ci-avant; gardez votre lucidité..)
je pense pouvoir ecrire un livre sur ma rancoeur quant à l'inertie de nos societes.. je m'arrete là..
encore merci denis bon courage pour la suite..tu n'es pas seul.

ps: sur la photo de libé tu as vraiment l'air fatigué.. repose toi et tiens le coup nous sommes du meme bord, sur le meme bateau du reel.

01:06  
Anonymous Anonyme said...

Je travaille pour Euroclear depuis plusieures années, Aujourd'hui je suis cadre et je connais parfaitement ce que Euroclear et Clearstream font. Ce sont en effet des banques dont les clients sont des grandes banques internationales mais je peux vous assurer qu'en près de 10 ans passés dans différents départements d’Euroclear, je n'ai jamais vu ni entendu parler de blanchiment d'argent ou de magouilles.

Le problème c'est que le grand public et la plus part des journalistes ne savent pas ce que ces deux entités font. On a juste entendu dire que beaucoup d'argent passe par ces deux banques, ce qui est vrai..., du coup ça en devient louche et on pense toute de suite a des magouilles et a des complots. Mais c’est faux. Il n'y a rien de louche ou d'illégal. Absolument rien.

Au début du scandale Clearstream (lors de la parution des livres Révélations et la Boite Noire) Je trouvais cela plutôt marrant qu'on s'attaque à notre concurrent. En effet, Euroclear et Clearstream ne s'apprécient guerre. Nous sommes « ennemis » et tout ce qui peux nuire à l'un ne peux qu'être bénéfique pour l'autre...sauf qu'ici, je suis obligé de défendre Clearstream devant l'absurdité des faits. C'est pire qu'un film d'espionnage bon marché, c'est du vent et de l'ignorance. On adore la théorie du complot, ça fait parler et c'est vachement tendance...mais c'est faux... il n’y a rien, absolument rien.

Je ne peux vous parler de Clearstream (mais c’est très probablement similaire) mais je peux vous donner quelques éléments sur le fonctionnement d’Euroclear qui pourront peut être vous faire réfléchir.

Tout d’abord, pour devenir client d’Euroclear, les banques doivent remplir toute une série de critères complexe pour pouvoir ouvrir un compte et commencer leur activité.
Ensuite, tous les mouvements de titres ou d’argent qui sont inhabituel (louche) sont surveillés. En cas de doute, tout compte peut être bloqué.
Enfin, nous sommes nous même très surveillé par les autorités financières des pays dans les quels nous sommes présents.

Clearstream et Euroclear sont indispensable au bon fonctionnement du monde financier. Nous sommes des infrastructures nécessaire et vitale, un des nombreuses raisons de notre existence est le fait que sans nous les coûts des transactions financières sur titres seraient énormes. Donc, désolé de vous décevoir mais Euroclear et Clearstream ne disparaîtrons jamais. Au pire, un des deux se fera absorber par l'autre mais comme la concurrence est saine il est très probable que les deux entités continuent de coexister.

Bref, toute cette polémique pourrait se résumer en un seul mot : ignorance.
N’attaquer pas ce que vous ne connaissez pas ou ce que vous ne comprenez pas.

17:00  
Anonymous Anonyme said...

Je travaille pour Euroclear depuis plusieures années, Aujourd'hui je suis cadre et je connais parfaitement ce que Euroclear et Clearstream font. Ce sont en effet des banques dont les clients sont des grandes banques internationales mais je peux vous assurer qu'en près de 10 ans passés dans différents départements d’Euroclear, je n'ai jamais vu ni entendu parler de blanchiment d'argent ou de magouilles.

Le problème c'est que le grand public et la plus part des journalistes ne savent pas ce que ces deux entités font. On a juste entendu dire que beaucoup d'argent passe par ces deux banques, ce qui est vrai..., du coup ça en devient louche et on pense toute de suite a des magouilles et a des complots. Mais c’est faux. Il n'y a rien de louche ou d'illégal. Absolument rien.

Au début du scandale Clearstream (lors de la parution des livres Révélations et la Boite Noire) Je trouvais cela plutôt marrant qu'on s'attaque à notre concurrent. En effet, Euroclear et Clearstream ne s'apprécient guerre. Nous sommes « ennemis » et tout ce qui peux nuire à l'un ne peux qu'être bénéfique pour l'autre...sauf qu'ici, je suis obligé de défendre Clearstream devant l'absurdité des faits. C'est pire qu'un film d'espionnage bon marché, c'est du vent et de l'ignorance. On adore la théorie du complot, ça fait parler et c'est vachement tendance...mais c'est faux... il n’y a rien, absolument rien.

Je ne peux vous parler de Clearstream (mais c’est très probablement similaire) mais je peux vous donner quelques éléments sur le fonctionnement d’Euroclear qui pourront peut être vous faire réfléchir.

Tout d’abord, pour devenir client d’Euroclear, les banques doivent remplir toute une série de critères complexe pour pouvoir ouvrir un compte et commencer leur activité.
Ensuite, tous les mouvements de titres ou d’argent qui sont inhabituel (louche) sont surveillés. En cas de doute, tout compte peut être bloqué.
Enfin, nous sommes nous même très surveillé par les autorités financières des pays dans les quels nous sommes présents.

Clearstream et Euroclear sont indispensable au bon fonctionnement du monde financier. Nous sommes des infrastructures nécessaire et vitale, un des nombreuses raisons de notre existence est le fait que sans nous les coûts des transactions financières sur titres seraient énormes. Donc, désolé de vous décevoir mais Euroclear et Clearstream ne disparaîtrons jamais. Au pire, un des deux se fera absorber par l'autre mais comme la concurrence est saine il est très probable que les deux entités continuent de coexister.

Bref, toute cette polémique pourrait se résumer en un seul mot : ignorance.
N’attaquer pas ce que vous ne connaissez pas ou ce que vous ne comprenez pas.

17:01  
Blogger L'Observatrice said...

J'ai beaucoup de respect pour votre travail. Mon impression est que le système se défausse sur des boucs-émissaires pour pouvoir perdurer sans se remettre en question. Ceux qui tentent d'en sortir sont les premières victimes.

15:58  
Anonymous Anonyme said...

Pourquoi n'avez vous pas publié mon commentaire? Je suis celui qui travaille chez Euroclear. Je vois qu'on publie les commentaires qui vont dans votre sense uniquement...Les autres sont mis de côté ou disparaissent, un peu comme les transactions qui disparaissent chez Clearstream quoi...

22:53  
Anonymous Anonyme said...

Re - Salut! Quelques petites impressions avoir terminé "La domination du Monde" : J'ai beaucoup aimé, mais l'ayant enchaîné juste après "La boîte noire" , j'ai eu la sensation à plusieurs reprises de lire le même livre. Normal. Au moins, j'étais sûr de ne rien louper. J'ai relu "révolte.com". Et là, je termine par le début avec "Pendant les affaires les affaires continuent...", c'est incroyable, mais rien n'a changé. Les noms sont les mêmes, les magouilles vont avec. Et qu'est ce que j'apprends...encore un livre qui sort? J'arrive pas à suivre moi! A très bientôt! (www.gaelturpo.net - www.gaelturpolabo.com)

23:46  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Sidonie,
Je suis journaliste. Voilà un texte écrit pour défendre Denis.

Denis Robert, le fou

Clearstream serait le fruit de l’imagination d’un personnage obsédé, Denis Robert. Et s’il s’agissait plutôt d’en faire un bouc émissaire de faux fichiers pour oublier les vraies questions ?

Clearstream existe t-il ? Ernest Backes existe t-il ? N’est ce pas lui qui est venu alerter Denis sur les mécanismes de Clearstream ? Régis Hempel existe-t-il ? Pascal Lorent n’a-t-il pas lui aussi efficacement enquêté, filmé, recueillis des témoignages ? Ou bien a-t-il fait le même cauchemar que Denis Robert ? Y a-t-il dans Clearstream des comptes non publiés et non rattachés à des comptes principaux ? Cette chambre de compensation compte t-elle parmi ses clients des banques mafieuses ? Les journalistes qui écrivent sur ce sujet ont-ils lu les livres Révélation$ et La Boîte Noire? Si oui, parmi toutes les informations et explications que contiennent ces ouvrages, pourquoi pointent-ils toujours l’exemple de la DGSE sans avoir enquêté et sans être capables de donner eux-mêmes une réponse ? Denis Robert n’a-t-il pas gagné des procès intentés par Clearstream ? Pourquoi alors ne pas en faire mention ? Perquisitions, menaces ou intimidations exercées sur Denis Robert et Ernest Baeckes sont-elles encore une fois le fruit de leur imagination ? Arnaud Montebourg et Vincent Peillon ont-ils mené une commission d’enquête pour le plaisir et les journalistes ont-ils lu le rapport de cette commission d’enquête ?

Il semble que même l’appel de Genève ait été oublié.
Instaurer un véritable espace judiciaire européen pour lutter contre la criminalité internationale, est-ce possible avec le secret bancaire ? Avec le Luxembourg ? Avec Clearstream ? Avec des commissions rogatoires qui restent lettres mortes ? Un juge dont je tairai le nom, vu l’ambiance du moment, m’a confiée un jour que ce qui empêchait les enquêtes ce n’était pas tant l’habilité des criminels que la corruption qui gangrenait les institutions. Une corruption à l’échelle européenne.

En 2002, j’enquêtais avec un autre journaliste sur une organisation mafieuse. Il s’agissait d’un réseau d’escroqueries portant sur de fausses collections d’art oriental (M6 Capital, le 26/01/2003). Le chiffre d’affaire était astronomique. Les protections remontaient jusqu’au commissaire divisionnaire responsable de l’OCRGDF, l’Office Central de Répression de la Grande Délinquance Financière. Le blanchiment des escroqueries s’effectuait via des achats de villas luxueuses sur la côte d’Azur et des placements financiers en Suisse et au Luxembourg. Classique. Une bonne partie des biens immobiliers du chef de cette organisation appartenait à une société dont le représentant légal n’était autre que Carlos Zeyen, à l’époque avocat et depuis substitut du procureur chargé de la lutte anti-blanchiment d’argent au Luxembourg. Un personnage que Denis connaît bien.

Clearstream lavé par un blanchisseur ?

Dans cette affaire nous avons été mis sur écoute, menacés, agressés.
Le meilleur enquêteur de la police judiciaire sur les dossiers d’escroqueries au jade avait été mis au placard et menacé de mort ainsi qu’un magistrat instructeur. L’OCRGDF, censé centraliser les enquêtes, renvoyait aux juges d’instructions les demandes de commissions rogatoires comme en témoigne le Juge Murciano à qui on avait fait entendre que la « hiérarchie » policière ne souhaitait plus regrouper ces dossiers…
De fait, une note interne signée de cette même hiérarchie demandait aux policiers de redoubler de prudence afin de pas exacerber les tensions et pousser cette organisation criminelle à «commettre l’irréparable».

Mais surtout, quelques jours avant la diffusion du reportage, Carlos Zeyen organisait une conférence de presse dans laquelle il entendait interdire aux médias de prendre en considération les informations le concernant dans notre enquête. Pour preuve, il détenait une cassette de notre film. Aux quelques journalistes qui lui demandaient comment il s’était procuré cette copie, il avait tout simplement répondu que cela faisait partie de ses prérogatives ! Il n’a, semble t-il de compte à rendre à personne. C’est ainsi que cela se passe au Grand Duché. Pour preuve, à l’époque de nos investigations, Carlos Zeyen s’étant dérobé à notre interview, Jean-Paul Frising, son supérieur hiérarchique nous avait assuré pouvoir répondre à sa place. Nous lui avions montré alors les documents compromettant son substitut. Sa réponse : « La situation patrimoniale de Monsieur Zeyen ne m’intéresse pas ». Dont acte.

Carlos Zeyen prétendait ne pas connaître Michel Gabarrès le chef de la mafia du jade. Pourra- t-il expliquer un jour comment il a été non seulement le représentant légal des sociétés de ce dernier, mais aussi comment il s’est procuré notre copie de travail et surtout par quel subterfuge cette dernière s’est retrouvée dans les mains de nos bandits les jours suivants, nous valant ainsi quantité de référés pour empêcher la diffusion du reportage, référés que nous avons fort heureusement gagnés ?
Certainement jamais. Carlos Zeyen a été un peu bousculé dans cette histoire, faisant la une des journaux luxembourgeois pendant un petit moment. Mais, outre notre conviction qu’il n’était pas le seul à avoir des fréquentations douteuses parmi les notables de ce petit pays, pourtant fort important dans la configuration européenne, ce magistrat de grande envergure se trouve aujourd’hui toujours fidèle à son poste.

Echangerait un Zeyen contre 100 Van Ruymbeke.

Or, le 30 novembre 2004, Carlos Zeyen signait un communiqué qui lavait Clearstream de tout soupçon et renvoyait aux délais de prescriptions les infractions d'escroquerie fiscale et de comptabilisation inexactes pourtant pointées par l'enquête judiciaire. Peut-on avoir confiance en cette justice ? Sait-on qu’au Luxembourg, il n’est pas un magistrat dont le beau frère ne soit ministre ou cousin du banquier ? Que des avocats français se trouvent parfois contraints de solliciter leur barreau pour les aider à faire appliquer la législation européenne lorsqu’il s’agit d’assurer les droits de la défense d’un ressortissant français devant le tribunal luxembourgeois ?
Des personnes, lasses de ne pas pouvoir faire valoir leurs droits, sont contraintes de quitter le territoire et de rentrer en France ou en Belgique.
On ne souhaite pas au journaliste du Monde, qui évoque avec ironie la convocation de Denis Robert devant un juge d’instruction du Luxembourg le jour de ses 48 ans, de se retrouver un jour inquiété par le Petit Duché.
Quoiqu’il en soit nous ne perdrions pas à échanger 1 Carlos Zeyen contre 100 Renaud Van Ruymbeke. Au lieu de gloser sur l’Europe nous ferions mieux de la regarder et de nous demander si « l’Affaire Clearstream » n’est pas autre chose qu’une bataille française autour de nos acteurs politiques. Et d’observer comment un microcosme géographique protège férocement un macrocosme financier.

Denis Robert apparaît dans l’article du Monde comme un homophobe raciste sous prétexte que, dans son roman, un personnage anglais est homo…Piètre argument. Critique littéraire de seconde zone ou « enquête » (C’est ainsi que le papier est présenté. On aimerait savoir sur quoi le journaliste a enquêté), cet article perfide et assassin est perclus de petites phrases venimeuses et hors contexte, ressemblant fort à des copiés collés. Parmi les journalistes, surtout parisiens, la palme de l’ego et de la complaisance ne revient certainement pas à Denis Robert. Qu’il soit poursuivi ou hanté par son sujet se justifie quand on voit l’acharnement judiciaire et aujourd’hui médiatique qui consiste à le faire passer pour un paranoïaque et le contraindre toujours à se justifier. Denis Robert est un journaliste généreux et s’il conserve suffisamment de confiance au risque de se retrouver piégé dans une affaire qui n’est pas celle de Clearstream mais celle d’une manipulation politique, que dire d’une presse qui passe son temps à recopier les communiqués ministériels et les tuyaux contradictoires des services en pleine guerre Sarkozy-De Villepin ? Denis Robert serait donc obsédé. Un défaut pour certains, une qualité pour tous les autres. Il a en tout cas suffisamment de considération pour son métier. Ce qui lui permet de vouer cette obstination à vouloir comprendre et dire le monde. Ce monde n’est pas issu de son imagination. Il le voit et le raconte le mieux qu’il peut. Comme enquêteur et comme écrivain.

Car enfin, qui est dans la transparence ? Qui est manipulateur, fauteur de trouble ? Si les spécialistes du renseignement, les informaticiens, les spécialistes financiers s’accordent à dire qu’il y a là grossière supercherie c’est donc qu’elle était destinée à être mise à jour. Ou alors nous sommes en droit d’interroger l’état de nos services et la clairvoyance des hommes politiques mis en cause dont certains découvrent avec stupeur leurs noms alors qu’ils n’ont, on le sait bien, aucun moyen de savoir ce qui se trame via ces mêmes services. Si ces fichiers sont faux, à qui profite le crime ? En tout cas, pas à Denis Robert qui voit, sous fond de bataille politique digne de romans de barbouzes, des manipulations qui justifieraient de réduire à néant son travail sur les enjeux d’une chambre de compensation dissimulant des transactions internationales. Et qui redoreraient les blasons abîmés des hommes d’état victimes de rumeurs et de complots. A un tel stade on se demande si les frégates de Taiwan et les rétro commissions ont jamais existé. Peut être ont-elles été inventées, elles aussi, par des journalistes mal intentionnés. Il est invraisemblable que ce soient précisément les personnes qui réclament la lumière, qui soient désignées comme les acteurs de l’ombre. L’ouverture du Secret Défense nous permettrait de savoir quels ont été les bénéficiaires du marché des frégates. Et que les sommes aient été déposées à la Deutsch Bank, la Menatep ou la banque Continentale du Luxembourg, peu importe car il y a de fortes chances que, comme le répète inlassablement Denis, il s’agisse de banques ayant un compte chez Clearstream, la boîte de Pandore où les transactions sont couvertes par le secret des dieux. Gageons que cela n’arrivera pas car ce serait le signe d’un sursaut démocratique trop sain par les temps qui courent. On lui préfèrera de loin le populisme exacerbé par cette affaire, celui qui permettra l’élection du prochain Président de la République, suivez mon regard…

Valérie Labrousse

12:39  
Anonymous Anonyme said...

De "gouvernant" au service du peuple, nous passons au "possedant" au service de lui même!



Pour la domination, il y a ceux qui réussissent en créant des systemes extrèmement complexes déstinés d'une part à la performence de leurs échanges et d'autre part à masquer leurs activités et leurs territoirs.
Mais sur quelle base juridique peut exister cette état de fait : La propriété privée, la confidentialité de la sphère privée.
Ce qui était au départ une victoire pour la liberté individuelle, est devenu l'instrument, l'outil, l'espace de la domination sur l'espace public géré par nos gouvernements.
Le constat que l'on peut faire est que l'espace privé augmente chaque jour au détriment de l'espace public.
L'espace publique en réduction constante est donc devenu l'esclave de la sphère privé (la capitaux, concernant l'économie)
Si la sphère privée était préoccupée du bien générale dans un espace démocratique il y aurait une autorégularisation économique. Mais, la peur étant l'énergie de base, la volonté de puissance tyrannique de la spère privée s'exerce de plus en plus sur la sphère publique.
L'objectif de l'espace privé étant de réduire l'espace public à peau de chagrin, les gouvernements ont de moins en moins d'espace de manoeuvre.
A terme, la démocratie ne sera plus qu'un souvenir.
Il ne faut pas s'étonner que D.Robert comme d'autres qui démasquent pour la sphère publique cette stratégie dans ces aspects les plus avancés, soit systématiquent attaqué par la sphère privé qui, arrogante, ne supporte plus les voix de l'espace publique.
A terme nous allons avoir un monde entièrement privatisé, au service des intérêts du privé.
La sphère du publique au service du bien général avec ses règles démocratiques se dégonfle au profit de la sphère privée au service du bien privé soumis à la loi hiérarchisée des possédants.
De "gouvernant" au service du peuple, nous passons au "possedant" au service de lui même. C'est un changement de paradigme, les non-possédants devenant les serviteurs des possédants, la quantité de billets de banque remplaçant la quantité de bulletin de vote s'impose au monde.

11:31  
Anonymous Anonyme said...

A Valérie. Félicitations pour votre travail et votre intégrité

13:25  
Anonymous Anonyme said...

Au départ de la création de CEDEL/CLEARSTREAM il y a l'arrivée des banquiers romains et de la Mafia sicilienne. Si l'on couple la lecture des livres de Denis Robert ( Revelations et Boite Noire) avec celle de Claire Sterling ( La Pieuvre) on a une petite idée des Mondes souterrains qui nous gouvernent.
D'ailleurs n'est-ce pas au moment des premières transactions à Cedel que le banquier de la Mafia Roberto Calvi a été assassiné à Londres ?
Sur Clearstream 2, merci pour le livre qui eclaire l'affaire.Il y a les coups tordus à droite mais n'oublions pas Fabius et Vedrine qui ont freiné, Jospin qui a ouvert les Nationalisations aux Voyous de la Finance et le Silence " énorme" de nos Politiques de Gauche ( et même de gauche de la Gauche).

10:19  
Anonymous Anonyme said...

Lu aujourd'hui dans "Le Monde"

Clearstream : identification d'un envoi anonyme
Sans malice, un militant d'Attac avait posté un listing authentique.

Par Renaud LECADRE
QUOTIDIEN : Vendredi 14 juillet 2006 - 06:00


Parmi les différents cédéroms envoyés au juge Renaud Van Ruymbeke, l'un d'entre eux, non revendiqué par Jean-Louis Gergorin, ex-vice-présiden d'EADS, restait mystérieux : un listing posté depuis Lyon le 7 juin 2004. La rumeur avait identifié l'expéditeur, son nom figurait au dossier depuis quelque temps, les juges d'instruction chargés de l'enquête pour dénonciation calomnieuse l'ont placé en garde à vue début juillet, comme l'a révélé hier le Parisien . Il s'agit de Bernard Monnot, membre du conseil scientifique d'Attac, ancien banquier reconverti dans la lutte contre les paradis fiscaux et la grande délinquance financière. Rien de crapuleux ne peut lui être vraiment reproché : il s'est contenté d'envoyer au juge Van Ruymbeke, en charge de l'affaire des frégates de Taiwan, un authentique listing de clients de Clearstream (ne comportant que des banques et aucune des personnalités faussement mises en cause) qui n'avait rien de secret. Ce fichier était aux mains de Denis Robert et d'Ernest Backes, coauteurs du premier livre consacré à Clearstream, qui en distribuaient la copie à qui voulait bien s'intéresser à l'affaire.
Bernard Monnot a participé à de nombreuses conférences d'Attac sur les dérives et l'opacité de la haute finance, dont l'une, en octobre, au Luxembourg même, sur le thème des «victimes de la criminalité financière». A l'entendre, c'est en 2003, à l'occasion de l'avant-première d'un documentaire de Denis Robert diffusé sur Canal +, Clearstream expliqué à un ouvrier de Daewoo, où Van Ruymbeke est également invité, qu'il lui aurait proposé la remise du listing. Denis Robert a un autre souvenir : Monnot l'aurait appelé un an plus tard, après parution des premiers articles consacrés à Clearstream, afin d'avoir les coordonnées de Van Ruymbeke. Le militant d'Attac affirme que sa «démarche n'était pas du tout anonyme, mais assez officielle» ­ il ne se retrouve d'ailleurs que témoin assisté. C'est pourtant sous forme anonyme que son listing a été annexé au dossier. Remake du «traitement» du volet Gergorin ? Le juge Van Ruymbeke avait alors accepté de suivre le dossier sous le sceau du secret.

19:52  
Anonymous Anonyme said...

Peut-être aurez vous déjà corrigé ... Mais l'extrait était issu du journal "Libération" du 14 juillet 2006.

20:22  
Anonymous Anonyme said...

Merci pour ton travail Denis !
J'ai toujours aimé Zorro, alors maintenant, en vrai ....
J'ai une question : le harcèlement judiciaire ne peut il pas être poursuivi par la cour européenne des droits de l'homme ?
Il est prouvé par diverses études que les procès génèrent du stress et que le stress fait vieillir prématurément en s'attaquant notamment au système cardio-vasculaire ...
Sur cette base, je me demande s'il n'est pas possible de les attaquer pour harcèlement ?....

Bon courage Denis et merci pour tout ce que tu dénonces ... Espérons que Montebourg, s'il passe avec Ségo va s'attaquer pour de vrai au système ... mais il y a longtemps que je ne crois plus à tous ces "politiques"...
"Il y a quelque chose de pourri au royaume du D....Luxembourg"

09:37  
Anonymous Anonyme said...

Merci de prendre tous ces risques pour nous faire connaître les dessous des manipulations dont nos sommes indirectement victimes puisque tout cet argent échappe à l'impôt qui devrait permettre la redistribution pour une solidarité (nationale, internationale ?)

22:41  

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