23.5.08

message non personnel

9 Comments:

Blogger 27 mars 1972 said...

Celui-là, de post, il sera pas google-izé!!!

Cool de lire une lettre, voilà qui change.

Allez petit grain de sable, grippe ce système…

10:27  
Anonymous Anonyme said...

Comme c'est bien dit et écrit ! C'est plus que de la littérature, c'est le monde meme tel qu'on ne nous le décrit jamais, sauf peut-etre dans des fictions au cinéma que l'on prend vraiment pour des fictions, alors que la fiction est désormais bien réelle, devant nous, grace à un journaliste-écrivain qui a fait vraiment son travail ...., un journaliste comme il n'y en a presque plus.

11:36  
Anonymous Anonyme said...

Puisque vous aimez les images, moi, depuis le jour où j'ai refusé de travailler pour la Mafia, j'ai plutôt l'impression de rejouer Tron (Steven Lisberger, 1982). Sauf que ce n'est pas du cinéma, que beaucoup de gens se sont fait tuer, et que ça ne m'amuse pas du tout.

13:20  
Blogger Céline said...

Evoyé par Marco Saba, Italie:

Les abus du capitalisme - Thomas Edison, autodidacte comme Maurice Allais, explique.
http://www.union-ch.com/articles.php?lng=fr&pg=56


Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un système bancaire privé pour l'usage de sa propre monnaie, qu'il peut émettre lui-même, sans intérêt?

C'est exactement ce que les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu'ils demandent au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de créer l'argent du pays. L'inventeur américain Thomas Edison, qui était loin d'être un fou (quoique n'ayant fréquenté l'école que 3 mois, il comptait plus de 1000 brevets d'inventions à son actif), est aussi d'accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu'il disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928, alors qu'il était de retour d'une inspection à la centrale électrique en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:

"Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $­ pour le financement de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois cette méthode d'émettre l'argent pour les développements publics essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations...

"Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle Shoals par une émission de monnaie (au lieu d'obligations). Très bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement, je ne pense pas que le Congrès ait assez d'imagination pour le faire, mais supposons qu'il l'ait. La somme requise est émise directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l'être.

"Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets des États-Unis. A l'exception peut-être que ces billets porteraient la gravure d'un barrage au lieu d'un train ou d'un bateau, comme certains billets de la Réserve fédérale l'ont, ils seront la même chose que n'importe quel autre numéraire émis par le gouvernement, c'est-à-dire, ils seront de l'argent.

"Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices de la centrale électrique. C'est-à-dire le peuple des États-Unis recevra tout ce qu'il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu'il pourra y mettre durant des siècles... le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee... sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.

Mais supposez que le Congrès n'y voit pas, qu'arrivera-t-il? demanda-t-on à Edison.

"Alors, le Congrès doit retourner à l'ancienne méthode. Il doit autoriser une émission d'obligations. C'est-à-dire, il doit aller chez les prêteurs d'argent et emprunter assez de notre propre monnaie nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l'intérêt aux prêteurs d'argent pour l'usage de notre propre argent.

"C'est-à-dire, sous l'ancienne manière, chaque fois que nous voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés d'augmenter la dette nationale.

"C'est ce qu'Henry Ford veut empêcher. Il pense que c'est stupide, et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions de son propre argent, le peuple des États-Unis soit obligé de payer 66 millions le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui n'ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de matériel vont ramasser plus d'argent des États-Unis que le peuple qui a fourni les matériaux et le travail.

"C'est ce qui est terrible avec l'intérêt. Dans toutes nos importantes émissions d'obligations, l'intérêt à payer est toujours plus gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.

"Si notre nation peut émettre une obligation d'une valeur d'un dollar, elle peut émettre un billet d'un dollar. L'élément qui fait que l'obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est bon. La différence entre l'obligation et le dollar est que l'obligation permet aux prêteurs d'argent de ramasser 2 fois le montant de l'obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l'argent mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué à la construction du barrage de quelque manière utile...

"Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions $­ en obligations, et pas 30 millions $­ en monnaie. Les deux sont des promesses de payer, mais l'un engraisse les usuriers, et l'autre aiderait le peuple. Si l'argent émis par le gouvernement n'était pas bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C'est une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la richesse nationale, doit s'endetter et se soumettre à payer des intérêts ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l'or."

Thomas Edison

18:09  
Anonymous Anonyme said...

Salut Denis.
Juste un message pour expliquer que les banquiers ont bien merdé en attaquant à tout bout de champs. L'effet est finalement contre-productif et éveille les gens à la curiosité. J'ai entendu dire qu'Angela Merkel était au courant des révélations de tes enquêtes... D'où la mise sous surveillance de la banque des banques par une officine des services allemands (Siemens en à fait le frais).

Pourvu que ces responsables politiques pensent à te remercier un jour.

L'avocat de la firme qui blanchit, il n'est pas un peu honteux d'écrire des BD sur les privations d'exercer des avocats Juifs pendant la guerre et de harceler un type libre comme toi ? L'intention est louable, utile, nécessaire, mais pas venant de lui. Je sais de quoi je parles et je ne n'aime pas qu'on se serve de cette période pour se faire de la tune. J'explique çà car dans son interview, on lit entre les lignes que le sujet de ses bd sur l'histoire vraie des juifs qui ne pouvaient exercer leur métier d'avocat pendant la guerre n'est pas vraiment un sujet qu'il voulait faire au départ mais qu'on lui a soufflé l'affaire... Sentimentalement plus puissant et plus rentable... c'est ce que j'ai compris en tout cas. J'ai aussi lu une interview où il explique qu'il n'aime pas les chevaliers blancs, que l'homme n'est pas tout noir et pas tout blanc, et gnigni et gnagna...

Petit, petit, petit, tout petit bonhomme au service de la lie de la finance internationale.

00:51  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour,

Vous n'avez pas retenu ma remarque d'hier sur les systèmes. Elle n'était pourtant infamante pour personne, ni aussi stupide que pourrait le laisser penser le qualificatif de "blonde" dont me gratifient volontiers vos amis de l'extrême-gauche.

Apprenez donc que les spécialistes ès systèmes d'information le sont aussi en organisation.

15:22  
Anonymous Anonyme said...

C'est beau comme du Maurice G. Dantec...

08:55  
Anonymous Anonyme said...

Quel est ce "je", sa nature, sa forme, sa texture ? Est-il limité ? L'énonciation du "je" objective son être, sa forme impersonnelle aussi, lorsque l'on en parle à la troisième personne. Cela peut paraître paradoxal, mais le langage est par sa structure, toujours inadéquat, pour exprimer les vérités plus profondes, qui une fois saisies, ne peuvent que devenir surface. Y a-t-il quelque chose d'insaissable et hors de la mesure ?

10:21  
Anonymous Anonyme said...

Bravo pour cette analyse. Ce qui fait la position de force de ceux qui s'attaquent à votre travail, c'est l'interconnection globale. C'est peut-être aussi ce qui fera la force de vos enquêtes - avec le temps, comme l'a écrit Michel Volle. Ce qui a été trouvé et écrit continuera à cheminer dans le système.

14:49  

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