Le théorème de Neil Young
L’autre jour, j’étais dans un bar du côte de Marne la Vallée. J’avais passé la journée avec mes enfants à faire le zouave sur les manèges d’Eurodisney. Il était minuit, la musique était country, j’en étais à mon quatrième Southern Comfort quand j’ai aperçu à une vingtaine de mètres, seul, à sa table, un type aux cheveux rares et filandreux, à la barbe grise, portant une chemise à carreaux et des tiags élimées. Je me suis frotté les yeux. C’était Neil Young. Je l’ai montré à Lefred qui m’avait accompagné. Il en a craché son cigare. Ce n’était pas un mirage. L’alcool brisant les inhibitions, je me suis approché. Le gars était encore plus bourré que moi :
- Pardon, vous ressemblez vraiment à Neil Young…
- I know, i’m Neil Young, a fait le gars.
Il avait une voix rocailleuse et un accent canadien. Comment Neil Young, le Neil Young d’Harvest , pouvait-il se retrouver un samedi de décembre 2002 à Marne la Vallée ? Il avait peut être une nana dans la troupe de danseurs country qui animait la soirée. J’étais perdu dans mes réflexions, fixant Lefred aussi perplexe que moi quand le gars s’est marré :
- Mais non, je ne suis pas Neil Young bande de tapettes, je lui ressemble c’est tout. Vous me payez une bière ?
Il parlait sans accent. J’étais incapable d’articuler un mot.
- Je m’appelle Jean Pierre Mercier, j’habite Lyon, j’attends ma nana qui s’est barrée depuis une heure. Fait chier…
Constatant ma stupeur et mon incrédulité, le gars a sorti sa carte d’identité. Je me suis excusé, lui ai payé une bière et suis allé me rasseoir. Lefred s’est rallumé un cigare et on a recommandé deux Comfort:
- Je le savais, c’était trop gros.
- C’est dingue cette ressemblance. S’il ne m’avait pas montré sa carte d’identité, je ne l’aurais pas cru
- T’es sûr que c’était une vraie carte ?
- Arrête…
- Non, imagine, a poursuivi Lefred, t’es Neil Young. Tu te lèves une petite nana et tu ne veux pas qu’on t’emmerde. T’as la carte…
- Ce gars était français. Ça ne fait aucun doute.
On sirotait nos verres en silence. Les enfants étaient couchés. J’étais dans cette sale période où les huissiers jouaient au grand embouteillage devant mon bureau. Ils m’amenaient les plaintes que déposaient contre moi Clearstream, la BGL et la Menatep dans tous les pays où mon livre était sorti. Les danseurs country faisaient des prouesses. Le sosie de Neil Young levait sa bière dans notre direction. J’ai réfléchi à ma situation. Quand vous faîtes une incroyable découverte, que vous pensez qu’un événement est unique et change les représentations collectives de vos contemporains, que vous avez épuisé les recours pour vérifier vos hypothèses. C’est aux autres, ceux qui ne vous croient pas d'expliquer pourquoi vous vous trompez.
Nous avons découvert un point de passage névralgique pour ceux qui cherchent à dissimuler des transferts de fonds vers l’étranger. Pour la première fois, une enquête a permis de repérer les contours d’une finance parallèle.
La multinationale et les banques sont protégés par les législations des paradis fiscaux. Elles profitent de ces no man’s land judiciaires pour feindre l’étonnement et assurer que nous nous sommes trompés. Leurs avocats veulent faire croire à un mirage journalistique. Mais il n’en n’est rien.
Selon notre principal témoins (dont les affirmations sont recoupées par une mission d’enquête parlementaire), des informaticiens créaient régulièrement de fausses pannes informatiques visant à effacer la trace de milliers de transactions. Clearstream, si prompte à dégainer les plaintes, n'a jamais poursuivi notre témoin sur cet aspect explosif de nos révélélations.
Quand on sait qu'elle gère plus de 30 000 comptes inscrits dans plus de cent pays, qu’elle est en situation de quasi monopole, qu’elle compte parmi ces clients et ex-administrateurs les plus grandes banques de la planète, qu’elle brasse en une année plus de 250 fois le budget de la France, on peut être dans le même état qu'en découvrant Neil Young un soir de décembre à Marne la Vallée.
Sauf que ce n’est pas un mirage mais la réalité.
Nous avons interpellé la firme, envoyé des lettres recommandées, des mails à la multinationale et aux banquiers l’utilisant subi des dizaines de procès (nous avons gagné les principaux, perdu sur des détails). L’affaire dure depuis six ans. On nous répond par un silence de plus en plus pesant et des menaces. Une bande d’escrocs a manipulé nos documents et nous sommes poursuivis pour vol de documents bancaires, recel d’abus de confiance.
Quelle réponse à cette question : Est-il matériellement possible d’effacer la trace d’un transfert bancaire tout en l’effectuant ? Si une telle manipulation informatique est possible, si les dirigeants de la multinationale n’apportent pas d’éléments tangibles montrant que nous nous trompons, cela prouve que... Neil Young existe.
Là est l’intérêt d’une application pondérée de mon théorème de Neil Young.
Bon disons de Young-Comfort.Vous me suivez ?
L’autre jour, j’étais dans un bar du côte de Marne la Vallée. J’avais passé la journée avec mes enfants à faire le zouave sur les manèges d’Eurodisney. Il était minuit, la musique était country, j’en étais à mon quatrième Southern Comfort quand j’ai aperçu à une vingtaine de mètres, seul, à sa table, un type aux cheveux rares et filandreux, à la barbe grise, portant une chemise à carreaux et des tiags élimées. Je me suis frotté les yeux. C’était Neil Young. Je l’ai montré à Lefred qui m’avait accompagné. Il en a craché son cigare. Ce n’était pas un mirage. L’alcool brisant les inhibitions, je me suis approché. Le gars était encore plus bourré que moi :
- Pardon, vous ressemblez vraiment à Neil Young…
- I know, i’m Neil Young, a fait le gars.
Il avait une voix rocailleuse et un accent canadien. Comment Neil Young, le Neil Young d’Harvest , pouvait-il se retrouver un samedi de décembre 2002 à Marne la Vallée ? Il avait peut être une nana dans la troupe de danseurs country qui animait la soirée. J’étais perdu dans mes réflexions, fixant Lefred aussi perplexe que moi quand le gars s’est marré :
- Mais non, je ne suis pas Neil Young bande de tapettes, je lui ressemble c’est tout. Vous me payez une bière ?
Il parlait sans accent. J’étais incapable d’articuler un mot.
- Je m’appelle Jean Pierre Mercier, j’habite Lyon, j’attends ma nana qui s’est barrée depuis une heure. Fait chier…
Constatant ma stupeur et mon incrédulité, le gars a sorti sa carte d’identité. Je me suis excusé, lui ai payé une bière et suis allé me rasseoir. Lefred s’est rallumé un cigare et on a recommandé deux Comfort:
- Je le savais, c’était trop gros.
- C’est dingue cette ressemblance. S’il ne m’avait pas montré sa carte d’identité, je ne l’aurais pas cru
- T’es sûr que c’était une vraie carte ?
- Arrête…
- Non, imagine, a poursuivi Lefred, t’es Neil Young. Tu te lèves une petite nana et tu ne veux pas qu’on t’emmerde. T’as la carte…
- Ce gars était français. Ça ne fait aucun doute.
On sirotait nos verres en silence. Les enfants étaient couchés. J’étais dans cette sale période où les huissiers jouaient au grand embouteillage devant mon bureau. Ils m’amenaient les plaintes que déposaient contre moi Clearstream, la BGL et la Menatep dans tous les pays où mon livre était sorti. Les danseurs country faisaient des prouesses. Le sosie de Neil Young levait sa bière dans notre direction. J’ai réfléchi à ma situation. Quand vous faîtes une incroyable découverte, que vous pensez qu’un événement est unique et change les représentations collectives de vos contemporains, que vous avez épuisé les recours pour vérifier vos hypothèses. C’est aux autres, ceux qui ne vous croient pas d'expliquer pourquoi vous vous trompez.
Nous avons découvert un point de passage névralgique pour ceux qui cherchent à dissimuler des transferts de fonds vers l’étranger. Pour la première fois, une enquête a permis de repérer les contours d’une finance parallèle.
La multinationale et les banques sont protégés par les législations des paradis fiscaux. Elles profitent de ces no man’s land judiciaires pour feindre l’étonnement et assurer que nous nous sommes trompés. Leurs avocats veulent faire croire à un mirage journalistique. Mais il n’en n’est rien.
Selon notre principal témoins (dont les affirmations sont recoupées par une mission d’enquête parlementaire), des informaticiens créaient régulièrement de fausses pannes informatiques visant à effacer la trace de milliers de transactions. Clearstream, si prompte à dégainer les plaintes, n'a jamais poursuivi notre témoin sur cet aspect explosif de nos révélélations.
Quand on sait qu'elle gère plus de 30 000 comptes inscrits dans plus de cent pays, qu’elle est en situation de quasi monopole, qu’elle compte parmi ces clients et ex-administrateurs les plus grandes banques de la planète, qu’elle brasse en une année plus de 250 fois le budget de la France, on peut être dans le même état qu'en découvrant Neil Young un soir de décembre à Marne la Vallée.
Sauf que ce n’est pas un mirage mais la réalité.
Nous avons interpellé la firme, envoyé des lettres recommandées, des mails à la multinationale et aux banquiers l’utilisant subi des dizaines de procès (nous avons gagné les principaux, perdu sur des détails). L’affaire dure depuis six ans. On nous répond par un silence de plus en plus pesant et des menaces. Une bande d’escrocs a manipulé nos documents et nous sommes poursuivis pour vol de documents bancaires, recel d’abus de confiance.
Quelle réponse à cette question : Est-il matériellement possible d’effacer la trace d’un transfert bancaire tout en l’effectuant ? Si une telle manipulation informatique est possible, si les dirigeants de la multinationale n’apportent pas d’éléments tangibles montrant que nous nous trompons, cela prouve que... Neil Young existe.
Là est l’intérêt d’une application pondérée de mon théorème de Neil Young.
Bon disons de Young-Comfort.Vous me suivez ?
27 Comments:
Excellent ! :-)
Moi, si je croise un type avec des cheveux épars et un air un peu perdu, avec un vague sourire en coin indécrottable, il faudra plus qu'une carte d'identité pour me convaincre qu'il n'est pas Denis Robert...
Vous vous êtes faits avoir les gars. :-)
Denis, vous faites une erreur logique fondamentale quand vous employez l'argument "A vous, sceptiques, de prouver que ce que je dis est faux!" La charge de la preuve appartient à celui qui affirme. Prenons un exemple dans le champ des pseudosciences: si vous pensez posséder le pouvoir de soulever des objets par la force de la pensée, c’est bien à vous d’en faire la démonstration. Pourquoi? Parce qu'il y a une impossibilité à démontrer l’inexistence de ce qui n’existe pas, ou ne peut se vérifier. Bref, ce théorème de Young-Comfort, tout sympathique qu'il soit, ne tient absolument pas la route.
@ Jean-Charles,
sauf que les évasions de capitaux, le blanchiment d'argent, l'économie parallèle, les réseaux financiers clandestins, les magouilles industrielles, les pressions financières et prises illégales d'intérêts, toutes ces choses sont bien réelles et prouvées comme existantes dans bien des affaires.
Si ces choses existent, il faut bien qu'elles se déroulent au sein du système financier dit normal et par ses outils, non ?
ça ne tient donc pas la route de dire que les outils de la finance internationale sont blancs comme neige.
@ Aurélien:
je n'ai jamais dit que toutes ces choses n'existaient pas. Relis mon post. Je dis que sur le plan du droit (et de la logique élémentaire) ce n'est pas à Clearstream de prouver que ce que dit Denis est impossible. Imagine: 100 personnes attaquent une entreprise X en l'accusant de 100 maux différents, sans assortir leurs accusations de preuves matérielles irréfutables. L'entreprise X devrait, selon le théorème Y-C, prouver 100 fois qu'elle est blanche plutôt que d'attaquer les 100 personnes en diffamation. Absurde, isn't it?
Sur la suppression des traces,
- rien qu'avec un fichier Excel : lorsque vous effacez des choses, il reste des morceaux (non visibles). On peut montrer qu'il y a eu manip par rapport à une version de référence.
- avec des ordinateurs en réseau, c'est encore plus simple : il est techniquement quasi impossible qu'il n'y ait pas de trace des transactions d'une manière ou d'une autre. Un exemple : la plupart des utilisateurs ont un cache sur leur navigateur qui conserve leurs visites sur plusieurs jours. Si cette personne se connecte sur une banque, une grande partie de son activité sera conservée dans le cache.
- en réseau internet, c'est encore plus trivial de montrer qu'il y aurait moyen de remonter des éléments. Si vous êtes sous Windows, appuyez sur Windows+R, puis tapez "tracert www.clearstream.com" et admirez le résultat.
@ Jean-Charles,
Oui, mais la question n'est pas de prouver que ce que dit Denis est impossible, puisque ce qu'il dit EST possible, et même bien argumenté, et c'est tout ce qu'il dit, et pas seulement lui.
Maintenant, c'est plutôt à Clearstream et consoeurs de prouver que ce qui est possible dans leur entreprise N'EST PAS effectivement ce qui se passe !
Sinon, c'est du camouflage !
@ anonyme,
Pourrais-tu expliquer en deux mots ce qu'est cette opération informatique et ce qu'elle indique ?
"Windows+R, puis tapez "tracert ...""
merci
Mais le problème j'imagine, c'est qu'il font ce qu'ils veulent avec leurs informations et documents. J'imagine qu'ils ne sont pas tenus à des normes, des standards... Peut-être qu'ils auraient le droit de dire que la valeur est décalé par rapport au nom de trois cases vers le bas, qu'il insère un nom et une valeur bidon connu (pour contrôler par exemple), etc.
Tout ça, ça me fais penser à G.W. Bush (ou la Maison Blanche, je ne sais plus) qui détruit, je crois, en ce moment des e-mails, des documents, des informations... et aussi qui n'utilisait pas les machines (informatique) officielles ... prévues pour eux. Alors qu'ils y sont eux, je crois, justement tenus !
@ aurelien,
"tracert" (ou "traceroute") sert à connaître la "route" que prennent les "informations" sur un réseau informatique.
Voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Traceroute
Ici, dans ce cas, tu connaîtra le chemin pour le site clearstream.com (qui devrait être le même que pour ton navigateur web quand il va voir sur le site clearstream.com)
HELP!
Bonjour, quelqu'un peut-il nous aider? On recherche le papier conseillé par Denis le 9.08.2007 et qui fut publié ici:
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27750
puis ici:
http://journalderupture.over-blog.com/article-11713686.html
mais n'est plus disponible aujourd'hui à aucune de ces deux adresses... On aimerait beaucoup le lire.
On cherche aussi celui-ci:
http://journalderupture.over-blog.com/article-11877628.html
Merci beaucoup!
thanks i didn't know it ;)
"Maintenant, c'est plutôt à Clearstream et consoeurs de prouver que ce qui est possible dans leur entreprise N'EST PAS effectivement ce qui se passe !"
Et ça c'est apparemment impossible à prouver non plus, donc... ? A moins d'avoir un double système de contrôle: un Clearstream II indépendant, public et international, dont la fonction serait le contrôle continu des activités de Clearstream, avec un système informatique ne permettant pas l'intrusion dans les transferts mais juste la surveillance de leurs données et de l'ensemble du système informatique de Clearstream ?
Il faudrait incorporer pour cela dans le parc informatique de Clearstream une fonction miroir dupliquant toutes les données opérées par le système vers un sous-sytème de transition en direction de Clearstream II, une sorte de routeur qui serait bien entendu aussi surveillé et contrôlé, le tout dans un réseau sécurisé et indépendant.
demande d'article disparu de la toile..
http://journalderupture.over-blog.com/article-11713686.html
Aurélien, c'etait un article de toi je pense...
y
J'ai 2 questions un peu bête.
1) Clearstream applique t-elle la réglementation Sarbanes-Oxley sur la gestion des données financières ?
2) si oui, quelles garanties a t-elle fourni sur la qualification des procédures mises en place ?
@ anonyme :
Vous croyez vraiment que avec le système informatique et les données qui transite... ils travaillent sous windows!
Qu'il serai repérable par un trace route ?
Non mais attendez la!
Révisez vos cours de Kévin Mitnick, de The Mentor, de Madchat, de tout ce que vous voulez, mais ne venez pas dire qu'on les tracerai aussi simplement.
Rien que le trésors public français est géré par un administrateur national, en mode linux ligne de commande (seul les utilisateur les plus lambda, on des imitations windows ! pour pas perdre de l'argent en formation) et je peux vous assurez que des traces de ce système la, s'il veut en faire disparaître la plus grande partie software il le fait.
Non, moi a mon avis, la ce qui reste c'est des traces peut-être dans quelque hardware qui traine avec des fragments qui n'aurait pas subit un formatage bas niveau... et encore enfin bref... Pas si facile, facile.
Article 1315 du Code Civil Francais: la charge de la preuve pese sur le demandeur.
Je ne connais pas le droit Luxembourgeois, ni Europeen en la matiere, mais generalement en droit occidental on reconnait la presomption d'innocence, et donc la charge pour l'inquisiteur de prouver les faits.
Comme signale par Jean-Charles, l'inverse ouvrirait la porte a tous les abus, juridiquement parlant.
Alors bien sur, le blanchimment, la fraude fiscale ne sont pas des mythes. Mais cette affirmation n'est pas suffisante pour prouver la culpabilite de telle ou telle institution. Ce serait un peu facile.
oui, ils sont en ligne ici:
Le rôle des ICSDs ou chambre de compensation internationales
http://breakingoecd.blogspot.com/2007/12/le-rle-des-icsd-ou-chambres-de.html
ICSD et mécanismes interbancaires
http://breakingoecd.blogspot.com/2007/08/icsd-et-mcanismes-interbancaires.html
Fabien ...
File dans ta chambre !
Merci pour les liens!
oui oui, je sens bien que je ne suis pas le bienvenu sur ce blog...
Fabien, pour ma part j'apprécie tes comments... Mais l'idée est aussi de ne pas en remettre des couches et des couches sur l'enquete à l'origine de tout ceci. Disons que la presse traditionnelle s'en charge suffisement avec, au gré de l'actualié financière, de curieux regain d'intéret pour l'enquete de Denis. (On pense a Siemens traqué par la SEC, ou d'autres journalistes américains, anglais, belge, spécialistes de l'economie.
Pour revenir a ce que je voulais laisser comme message a Denis...
Denis, tu m'as expliqué il y a 6 mois comment les bourses du monde entier se casseraient la figure. Tu m'avais dit, "tu vas voir, dans 6 mois...". Je sais que tu as des contacts avec des gens qui sont reelement des professionnels du secteur financier et qui n'ont pas l'habitude de perdre leur temps a raconter n'importe quoi...
L'actualité te donne raison. Tu m'avais dit aussi qu'il n'etait pas impossible que des banques américaines soient rachetée par des groupes financiers chinois...il s'agissait d'une analyse que tu partageais avec un des tes contacts.
Et la, je reste sur le cul. Parce que comme info difficile à imaginer, le lambda que je suis était resté un peu dubitatif sur la possibilité de la chine d'injecter des fonds pour sauver des banques historiquement américaines.
Ce que dit Denis est clairvoyant. n'imaginez pas qu'il balance des infos naïves ou sans fondements.
Ce matin, toute les quotidiens de la presse européenne accusent l'opacité du secteur financier et exorte à un contrôle rigoureux des banques mettant a mal l'auto-contrôle qu'elles se ventent d'exercer.
Ce qui se passe aujourd'hui est la resultante d'un pur terrorisme financier. Jonckeer, le premier ministre luxembourgeois semble être le seul a inviter les peuples à ne pas dramatiser la situation.
Mais que fait-il lui, pour lutter contre le terrorisme financier ?
Denis Robert est grand. Que les notaires du monde ne s'étonnent pas de récolter la colère des gens, qui montent. Et qui montent.
(reflexion à partir des propos et articles lu www.lemonde.fr et www.lesoir.be)
bibises
yves
Fabien, s'il y a fraude, blanchiment, c'est que vraisemblablement à un endroit ou à un autre dans le système bancaire, il y a un manque de surveillance et de sécurité concernant l'origine de ces liquidités, et je ne vois pas pourquoi Clearstream y échapperait, à moins que les transactions effectuées par Clearstream soient toutes 100% certifiées et transparentes, de l'émetteur au récepteur final de la transaction, sur plusieurs niveaux intermédiaires ?
Non, il s'agit là d'un système basé sur la confiance entre initiés de l'économie, c'est-à-dire sur des composantes irrationnelles et invérifiables, avec l'idée sous-jacente que la corruption n'existe pas, que des erreurs humaines n'existent pas, et que l'on ne peut rien faire pour distinguer si erreurs humaines ou corruption il y a, d'un point de vue extérieur, aussi bien civil que judiciaire.
Après avoir dévoilé le théorème de Neil Young il va falloir se pencher sur le théorème de Lou Reed.
Un vieil homme qui chante sweet jane dans une petite salle parisienne hier soir devant des employés de chez Carmignac (boite de gestion d'actifs et de fonds d'investissements et de fonds de pensions) est il oui ou non Lou Reed?
http://www.latelelibre.fr/index.php/2008/01/les-bourses-seffondrent-lou-reed-chante-pour-les-financiers/
"No one can now doubt the word of Clearstream"
http://www.dailymotion.com/video/xkxz2_neil-young-lets-impeach-the-preside_music
un city trip a milan
http://vidsearch.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=26675519
Audiart disait:"je ne parle pas aux cons, ça les instuits".
On n'est jamais assez méfiant quand on fait une enquete. On instruit aussi sur ce que l'on est.
Alors on est tous un peu con, ou le con de quelqu'un.Peu importe dans le fond, on peut toujours se raccrocher à se que disait Gainsbourg:"la connerie, c'est la décontraction de l'intelligence.
Mon expérience témoigne de ce que l'enfant persistant en nous ne peut ne pas faire l'expérience de ce qu'il refoulera ou pas plus tard de ce que l'on appelle le mal. Au bénéfice ou au détriment de la conscience morale. On ne m'enlevera pas de la tete que si l'on commande une technologie à des fins interdites ou qui comprend un risque d'utilisation immorale, il est absurde de demander la preuve que l'on s'en soit effectivement servie. On peut etre con, mais y'a des limites...
à ne pas vouloir reconnaître qui est la victime et qui est l'aggresseur.
La dénégation à été formulée dans toutes ses possibilités signifiantes par Freud (le président Schreiber). Une cabale comprend toujours des lignes de failles par lesquelles il est toujours possible de remonter à une source. En ce qui me concerne mon empathie ira quoi qu'il advienne à l'investigateur curieux, peut etre un peu naif.Nous avons en commun une mémoire à assumer.
MEMOIRES D’AUSCHWITZ
Les mémoires d’Auschwitz sont toutes contenues dans un autisme. Toutes les formules de négations y sont assemblées et nous n’y pouvons rien !
Rien ne peut venir à bout de cette mort en nous comme promesse collective et non plus uniquement individuelle! L’autiste dit à chacun comme à tous, à la manière du rescapé survivant : arrêtez de vous attarder sur moi, je meurs d’essayer de faire parler ceux qui n’ont pas survécu, pour vous dire tout ce que vous contenez d’auto destruction individuelle qui met en péril l’humanité entière ! Je dis cette mémoire incroyable d’outre tombe de morts sans sépultures qui ne pourra jamais être énoncée que dans son silence. Sois attentif, écoute ton propre silence. Lorsque tu pourras donner à ton silence une vie, quand à chacun de tes souffles tu te reconnaîtra toi-même comme un rescapé, tu seras parvenu à te respecter toi-même assez pour aimer et respecter, recomposer et refonder pas à pas, respiration après respiration, une vie après l’autre, l’humanité entière.
L’holocauste a pris la place de l’apocalypse promise. Le monde chrétien lui même s’est effondré d’avoir tardé à reconnaître qu’elle s’était déjà déroulée devant ses propres yeux. L’empreinte laissée par le démon nazi redoublé des moyens technologiques à l’œuvre à l’échelle tant de l’individu (numérisation de mémoires externes) que de la population mondiale (menace nucléaire permanente en extension), au service de l’aliénation et de futurs nouveaux servages, cette empreinte est restée au plus profond de nous. Si affirmer un préalable de culpabilité individuelle et collective est sans doute excessif, il n’en reste pas moins que nous sommes tous dorénavant responsables. Fin.
Suite......
ci joint mon commentaire sur le complot capitaliste mondial:
"Même le transformiste mâle ne vise pas au renoncement de son organe mais au retournement de sa fonction, dont la nomination rendue inopérante et « invisible » lui permet l’exercice d’une perception plus satisfaisante de ce qu’il perçoit en lui d’un mode « féminin » de représentations de relation à l’autre (même clivé des possibilités des fonctions de reproduction et de plaisir), plus « juste » quand à la cénesthopathie que lui renvoyait un moi devenu persécuteur (identification primordiale à la mère, dont l’empire sur le masculin imposerait sa propre castration signifiante). La transformation identitaire sociale « féminine » à laquelle il parvient, illustre bien selon nous, la transformation psychique attendue d’un pouvoir à l’égard de citoyens démocrates, convertis aux vertus d’une parité exigée de lui. La neutralisation obtenue des fonctions masculines comme stigmates de l’affirmation identitaire masculine ou féminine, permet non pas un équilibre paritaire des sexes, ni un bénéfice du féminin, mais une indifférenciation du sujet et de l’objet tel qu’il bénéficie au « produit » et tel que ce dernier peut s’assujettir à une « qualité » administrable essentiellement par une voie judiciaire qui en définirait alors la vertu. Le bien matériel en tant qu’il amènerait le « sujet économique » à participer à la gestion de son « bien être », sert on le voit, davantage le bien lui même que les fonctions morales attribuées à l’objet dans la constitution d’une conscience individuelle ou collective accrue". fin.
bien à vous et bonne chance
Mordéchai P'lass. psychanalyste.
Lou Reed entonne le chant du signe de la finance ... Walk in the Wild side!
Intéressant, non ?
J'espère pour Lou Reed qu'il les a fait payer très cher ...
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