Harcèlement
En janvier 1987, j’ai publié un article dans le mensuel Rolling Stone qui avait pour titre « Les mémoires d’un rat ». Le mensuel était dirigé par mon ami Lionel Rotcage (Paix à ton âme, Lionel).
Dans ce papier, je racontais pour la première fois les coulisses de l’affaire Villemin, les histoires d’argents, les magouilles de journalistes et d’avocats.
En 2006, l’éditeur Hugo Doc a publié une compilation de mes articles sur l’affaire Villemin.
Un avocat de feu Bernard Laroche a déposé plainte en diffamation contre la réédition ces « Mémoires d’un rat » où j’écrivais qu'il avait « vendu à l’agence Sygma la photo du cadavre de Laroche ».
J’ai découvert, à l’occasion de cette plainte, à ma grande surprise, que j’avais été condamné par la Cour d’Appel de Paris en 1989 à 50 000 francs pour avoir diffamé cet avovat dans cet article en raison de cette assertion.
J’ai découvert qu’une personne avait écrit à mon insu une lettre d’excuse à ce même avocat.
Ce dernier s’est appuyé sur ces éléments et sur l’autorité de la chose jugée pour réclamer des fortunes de dédommagement. Il a développé dans son argumentation le fait que j’étais un diffamateur connu de l’affaire Clearstream (etc).
Cette plainte surgie du passé est venue s’ajouter à toutes les plaintes et mises en examen tombées sur moi l’an passé.
Je viens d'apprendre que je suis condamné, in solidum avec l’éditeur,à la somme de 30 000 euros (20 000 d’amende, 7000 à verser aux avocats de Prompt, 3000 de frais de publication).
Le tribunal de Paris (la même Cour dans une composition différente qui m’a condamné récemment pour Clearstream-VSD) n’a retenu aucun de nos arguments mais s’est appuyée sur l’autorité de la chose jugée.
Le jugement est exécutoire. Nous sommes obligés de payer.
Passées la surprise et la rage, j’ai décidé de faire appel. Cette condamnation inique participe à la réputation fausse qu’on veut me faire.
Je reste combatif.
Dans ce pays où notre bienaimé président lutte contre le capitalisme financier et où son Garde des Sceaux oeuvre pour l'équité, la justice est denrée périssable.
Et un petit listing en bonus.
En janvier 1987, j’ai publié un article dans le mensuel Rolling Stone qui avait pour titre « Les mémoires d’un rat ». Le mensuel était dirigé par mon ami Lionel Rotcage (Paix à ton âme, Lionel).
Dans ce papier, je racontais pour la première fois les coulisses de l’affaire Villemin, les histoires d’argents, les magouilles de journalistes et d’avocats.
En 2006, l’éditeur Hugo Doc a publié une compilation de mes articles sur l’affaire Villemin.
Un avocat de feu Bernard Laroche a déposé plainte en diffamation contre la réédition ces « Mémoires d’un rat » où j’écrivais qu'il avait « vendu à l’agence Sygma la photo du cadavre de Laroche ».
J’ai découvert, à l’occasion de cette plainte, à ma grande surprise, que j’avais été condamné par la Cour d’Appel de Paris en 1989 à 50 000 francs pour avoir diffamé cet avovat dans cet article en raison de cette assertion.
J’ai découvert qu’une personne avait écrit à mon insu une lettre d’excuse à ce même avocat.
Ce dernier s’est appuyé sur ces éléments et sur l’autorité de la chose jugée pour réclamer des fortunes de dédommagement. Il a développé dans son argumentation le fait que j’étais un diffamateur connu de l’affaire Clearstream (etc).
Cette plainte surgie du passé est venue s’ajouter à toutes les plaintes et mises en examen tombées sur moi l’an passé.
Je viens d'apprendre que je suis condamné, in solidum avec l’éditeur,à la somme de 30 000 euros (20 000 d’amende, 7000 à verser aux avocats de Prompt, 3000 de frais de publication).
Le tribunal de Paris (la même Cour dans une composition différente qui m’a condamné récemment pour Clearstream-VSD) n’a retenu aucun de nos arguments mais s’est appuyée sur l’autorité de la chose jugée.
Le jugement est exécutoire. Nous sommes obligés de payer.
Passées la surprise et la rage, j’ai décidé de faire appel. Cette condamnation inique participe à la réputation fausse qu’on veut me faire.
Je reste combatif.
Dans ce pays où notre bienaimé président lutte contre le capitalisme financier et où son Garde des Sceaux oeuvre pour l'équité, la justice est denrée périssable.
Et un petit listing en bonus.
5 Comments:
Effectivement, c'est assez Rock'n Roll...
Cher Monsieur ROBERT,
Avez vous lu le Prince et l'Art de la Guerre ?
Ne pensez vous pas que ce qui est important dans cet opération et de savoir à qui les commissions des vedettes ont été payées ?
Et de comprendre pourquoi le système SWIFT n'a pas été utilisé pourtant plus simple.
http://www.cnil.fr/index.php?id=2048
Vous devez savoir que Clearsteam (et Euroclear) ne transfert pas d'argent...mais uniquement des titres.
Quand vous serez sur la bonne piste vous aurez la vérité.
Mais le plus amusant c'est que tout la monde voudrait bien savoir qui a reçu des fonds dans un certain pays (ils le savent déjà: http://fr.wikipedia.org/wiki/Echelon)...pour pouvoir profiter du reseau, mais c'est une autre histoire.
Clearstream est un leurre.
Courage.
Danton
..Mais c'est vrai que cet avocat a vendu la photo ?
Sinon, la justice est devenu depuis un moment déjà un moyen de pression au bénéfice d'un système et pas une valeur morale !
D'ailleurs, quel magistrat aujourd'hui pourrait se réclamer de moralité ?
les conclusions d'outreau, clearstream, sang contaminé, ... toutes les Affaires montrent le niveau moral de la justice ...
D'ailleurs la scientologie a bien compris l'intérêt de la chose en l'utilisant pour harceler ses "ennemis" ...
Comme disait salomon, "rien de nouveau sous le soleil" ...
Il y a aussi le Petit Prince de St-Exupéry:
"Dessine-moi un mouton" ;-)
Sont autorisés en Clearstream: "les certificats de dépôt, actions, billets et, en général, tout instrument attestant l’existence de droits de propriété ou de créance, qu’ils soient au porteur ou nominatifs, endossables ou non, et tout instrument - y compris un droit non représenté par écrit - que Clearstream Banking" (CBL) estime, à sa discrétion, être une valeur mobilière."
La circulation des titres, Paul Mousel, Franz Fayot, Centre Universitaire du Luxembourg.
Dans son interview, Lussi interrogé dans les documentaires de Denis Robert ("les dissimulateurs" et "L'affaire Clearstream racontée à un ouvrier de chez Deawoo"), juste avant de nous expliquez que son entreprise est le notaire du monde, parle de papiers valeurs... (en tapotant ses cartes de crédits sur ses genoux)
Je pense qu'il tranfert un peu de tout. Des titres mais aussi du cash dématérialisé.
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