23.11.06

Message de Denis Robert 23l11l06

Les amis,


J'ai reçu hier plusieurs messages s'étonnant de la campagne sur le net en
rapport à la création d'une association me concernant.

Genre: "Salut Denis, il y a un truc qui circule qui te concerne où on
demande des ronds pour te soutenir, ça pourrait ressembler à une arnaque
montée par Clearstream..."

Je les sais retors mais pas à ce point-là. Au contraire, cette initiative
lancée hier ne va pas leur plaire...

Donc, par ce mail, je confirme. Cette association montée par des amis a bien
été créée dans le but de m'aider à me défendre.

Jusqu'à présent, j'avais résisté à entrer dans ce jeu disons collectif.
Malgré les succès judiciaires et les livres qui résistent, j'ai du me rendre
à cette évidence: je ne peux plus m'en sortir seul.

Cinq années de bagarre face à une multinationale disposant de pareils moyens
financiers, c'est long. L'affaire du corbeau et les manoeuvres politiques et
judiciaires qui la sous-tendent ont accéléré le processus de censure et de
dénégation. Je manque de temps, d'argent, d'énergie pour répondre à chaque
coup porté.

Avec le gros temps qui profile, les mises en examen qu'on veut me coller sur
le dos, les nouvelles plaintes de Clearstream contre des interviews à la
presse, les procédures au civil très onéreuses lancées à Luxembourg où je
suis également mis en examen, cette initiative devenait indispensable.

Dans le silence ambiant.

Donc, non seulement je suis heureux de la naissance de cette association
inscrite au J.O. dont tous les comptes seront vérifiés (et pas par les
auditeurs de Clearstream), mais je demande à tous ceux qui me connaissent,
qui connaissent mes livres ou nos films, de la soutenir et de diffuser le
plus largement possible ce lien. Et ce message.

http://lesoutien.blogspot.com/

Merci d'avance.

DR (le 23-11-06)

9 Comments:

Anonymous Anonyme said...

La lutte continue.Suerte.

19:02  
Anonymous Anonyme said...

boujours denis,
la société de l'information avance plus vite que la mafia bancaire !
revolution P2P banking !!!
Deux sites anglo-saxons innovent en appliquant le modèle du peer-to-peer à l'emprunt financier. Les particuliers se passent ainsi d'organisme de crédit.
Les Anglo-Saxons les appellent les disruptive technologies. Des technologies de rupture centrées sur l'Internet et capables de chambouler tout un secteur. Le logiciel d'échange de pair à pair Napster a joué ce rôle dans l'industrie musicale, celui de téléphonie via l'Internet Skype dans les télécommunications. Voilà maintenant que des «disrupteurs» s'attaquent à l'un des secteurs les plus rentables et organisés de l'économie, celui de la banque. Deux services financiers en ligne d'un nouveau genre font ainsi de plus en plus parler d'eux ces derniers mois en Angleterre et aux Etats-Unis et drainent derrière eux une kyrielle de nouveaux acteurs. Qualifiés d' «eBay de la banque» ou de «réseaux sociaux de dollars», ils s'inscrivent dans la mouvance participative du Web 2.0, en faisant se rencontrer en ligne des internautes prêteurs d'argent et d'autres qui désirent en emprunter. Une pratique encore embryonnaire mais dont le potentiel n'a pas échappé à la presse anglophone. «Nous pouvons tous devenir banquiers», titrait à la fin de l'été un article du Daily Telegraph tandis que Business Week consacrait au phénomène une longue enquête intitulée «Beaucoup de prêts mais sans banques».
Système d'évaluation. Le premier de ces sites de mise en relation financière est celui de la société londonienne Zopa (1). Des initiales pour «zone of possible agreement», en français «zone d'accord possible». Fondé en mars 2005 par des anciens d'Egg, plus grande banque en ligne au monde, Zopa compte un peu moins de 100 000 utilisateurs ayant eu recours à ses services, dont deux tiers d'emprunteurs et un tiers de prêteurs. Le site a réuni 15 millions de dollars pour financer son développement tandis que le californien Prosper (2), un me too (copie inspirée par Zopa) créé au printemps dernier, a engrangé 20 millions et revendique déjà près de 2000 prêts pour un montant de 9 à 10 millions de dollars.
Dans la logique présentée, les deux parties sont gagnantes : les prêteurs se voient proposer un rendement stimulant pour leurs placements et les emprunteurs des taux d'intérêt inférieurs à ceux qu'ils obtiendraient dans les banques et organismes de crédit. Chez Zopa, où il est possible de prêter jusqu'à 37 000 euros et d'en emprunter 22 000, le taux de rémunération moyen des prêteurs depuis le lancement a été de 6,83 % et le site clame qu'il est 30 % moins cher qu'une banque pour un premier emprunt. Si les prêteurs doivent assumer le risque d'un défaut de paiement, il reste très faible à ce jour selon Zopa : de l'ordre de 0,05 % des emprunteurs seulement feraient défaut.
Des crédits moins chers, des placements plus rentables : ces sites de pair à pair financier feraient-ils croire au Père Noël ? En réalité, ils recourent à différentes méthodes afin de minimiser le risque d'impayé. Ils s'appuient d'abord sur des systèmes de scoring (évaluation) qui permettent de noter l'emprunteur en fonction de son profil (âge, profession, salaire...) et de sa demande. Chaque emprunteur est ainsi rangé dans une catégorie, plus ou moins à risque, qui détermine les conditions du prêt, son taux, etc. Zopa et Prosper interrogent également des agences de notation individuelle comme il en existe dans les pays anglo-saxons (Experian, CallCredit...) recensant les historiques de crédit des emprunteurs. Enfin, les sommes prêtées ne le sont pas forcément nominalement : chez Zopa, le montant apporté par le prêteur sera affecté à au moins 50 emprunteurs de la même catégorie et Prosper joue sur la fibre communautaire en proposant de prêter de l'argent à un groupe d'individus constitué sur une base ethnique, religieuse, un intérêt ou un secteur particulier... Résultat, les emprunteurs sont notés de la même manière que les vendeurs sur eBay avec leur historique de prêts, les commentaires, etc.
«Expérience sociale». «Nous n'offrons pas seulement de bons taux, avait coutume de dire Richard Duvall, 44 ans, le fondateur de Zopa, récemment décédé d'un cancer. Prêter ou emprunter chez nous est aussi une expérience sociale, dans laquelle les emprunteurs voient l'utilisation que l'on fait de leur argent et les prêteurs savent à qui ils sont redevables.» A l'opposé de l'anonymat des banques, ce peer-to-peer bancaire est même, d'après Duvall, une des clés expliquant le faible taux de défauts de paiement. «Si j'emprunte à des vrais gens, disait-il, j'aurai plus à coeur de les rembourser plutôt qu'une banque sans visage.»
En pleine croissance ­ environ 10 % de nouveaux membres par mois ­, ces sites visent plus particulièrement deux catégories en expansion : celle des prêts «familles et amis» et les freeformers, autrement dit les travailleurs indépendants, consultants ou encore petits entrepreneurs. D'après une étude récente de CircleLending, un site de crédit entre particuliers, les «prêts de proximité» entre amis et famille représentent plus de 89 milliards de dollars chaque année. Quant aux travailleurs indépendants aux revenus «irréguliers» et dont se méfient les banques, ils seraient déjà 6 millions au Royaume-Uni et 30 à 40 millions aux Etats-Unis.
(1) www.zopa.com
(2) www.prosper.com
Un système impossible en France
La loi interdit aux individus l'activité professionnelle du prêt.
Possible en Angleterre ou aux Etats-Unis en considérant Zopa ou Prosper comme des intermédiaires de crédit à la consommation, le système de pair à pair financier n'est pas exportable en France dans les termes actuels de la loi qui encadre très strictement le secteur. Comme on le rappelle à la Banque de France en citant le code monétaire et financier, «il est interdit à toute personne autre qu'un établissement de crédit d'effectuer des opérations de banque à titre habituel». Point. Autrement dit, si rien n'empêche des particuliers de délivrer des prêts à titre personnel, en passant ou non devant le notaire, il est en revanche interdit de le faire à titre professionnel, comme le permettent ces plates-formes d'intermédiation, et qui plus est d'en faire la publicité.
Si la loi en France définit précisément les établissements de crédit et la qualité de «prêteur professionnel», elle vise également à protéger le consommateur des sollicitations de prêts en tout genre. C'est pourquoi elle interdit les fichiers de crédit positifs établis outre-Manche ou outre-Atlantique par des sociétés privées comme Experian ou Callcredit, et qui servent à Zopa ou Prosper pour connaître l'ensemble de l'historique de crédit de leurs clients et déterminer ainsi leur niveau de risque. Objet de propositions de loi régulières au Parlement, la légalisation de fichiers de crédit positifs n'est, bien sûr, pas souhaitée par les grands groupes bancaires, qui se méfient de l'ouverture à la concurrence qu'elle pourrait signifier.
«Même si la barrière juridique est la plus forte, il ne faut pas non plus sous-estimer le facteur culturel, ajoute Frédérique Pfrunder, chargée de mission à la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), une association de défense des consommateurs. Le crédit est une pratique beaucoup plus désinhibée et banalisée dans le monde anglo-saxon, et je ne sais pas si les consommateurs français pourraient adhérer à ce type de système. Car, en cas de litige, la résolution du problème est en général plus difficile qu'avec un professionnel.» La societe BitWallet lancera le 20 juillet un nouveau service permettant aux utilisateurs du service d'argent electronique Edy de transferer de l'argent entre eux a travers les telephones portables pour payer leurs achats effectues sur le sites de ventes aux encheres sur Internet par exemple.

Ce nouveau service nomme "Edy to Edy" permettra de transferer des sommes allant jusqu'a 50000yens (373 euros) en entrant le numero de carte Edy du destinataire et la somme a transferer. Cependant tant que les deux parties n'auront pas entre un mot de passe prealablement choisi l'argent ne sera pas disponible, meme s'il a ete transfere, cela afin d'eviter les erreurs d'envoi. Le prix des transactions sera de 50 yens (0,37 euros) pour des sommes inferieures a 5000 yens (37 euros) et 1% de la somme totale au dela. Actuellement environ 10 millions de cartes Edy sont en circulation et les telephones compatibles gagnent en popularite alors que NTT DoCoMo est sur le point de rendre tous ses telephones 3G compatibles a partir de l'ete prochain et que ses concurrents KDDI et Vodafone prevoient egalement l'integration de ce service de paiement pour le mois d'octobre.

02:57  
Anonymous Anonyme said...

De l'eau au moulin...
SIEMENS, Une troublante coïncidence temporelle :



Les détournements de fonds atteindraient 200 millions d'euros.
http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20061124.FIG000000119_siemens_s_enfonce_dans_le_scandale.html
"
EN JANVIER 2005, lorsqu'il quitte ses fonctions à la tête du directoire de Siemens pour prendre la présidence du conseil de surveillance, Heinrich von Pierer regrette que certains de « nos collaborateurs » agissent « très clairement en violation de nos règles » en matière de corporate governance et de lutte contre la corruption. Personne, à l'époque, ne relève cette petite phrase.

Aujourd'hui, le scandale ébranle le groupe de Munich. Six cadres sont placés en garde à vue dans une gigantesque affaire de détournement de fonds qui, selon les derniers chiffres, aurait permis de brasser un minimum de 200 millions d'euros d'argent au noir sans doute destiné à faciliter l'acquisition de contrats.

...



Les Jeux olympiques d'Athènes


Tous les détails sont loin d'être connus, une semaine après une trentaine de perquisitions au siège de l'entreprise et dans une série d'appartements privés. 36 000 dossiers ont été saisis et confiés pour examen au parquet de Bavière. Le procureur Christian Schmidt-Sommerfeld évoque la constitution d'une véritable « bande » au sein de la division de télécommunications de Siemens.


Le modus operandi semble avoir été de faire payer au groupe des factures élevées pour des services de conseil inexistants. L'argent était ensuite transféré vers des comptes au noir à l'étranger, parfois en espèces. Les sommes détournées servaient de bakchich pour faciliter la conclusion de contrats.


Les informations encore fragmentaires font état de comptes secrets à Salzbourg en Autriche par où auraient transité quelque 100 millions. Trois autres comptes au Tyrol auraient servi de plaque tournante pour 70 millions, d'autres en Suisse et au Liechtenstein pour la moitié environ de cette somme. Parmi les destinataires des largesses, les enquêteurs ont identifié plusieurs personnalités de premier plan au Nigeria, un pays que l'organisation Transparency International estime gangréné par la corruption.


Un autre dossier largement évoqué par la presse allemande concerne l'attribution de contrats d'une valeur de 250 millions d'euros dans le cadre des Jeux olympiques de 2004 à Athènes. Un responsable local de Siemens a quitté l'entreprise en avril dernier, sans qu'il y ait eu à l'époque le moindre soupçon de scandale.
"



Parallèlement à celà:
http://bourse.lefigaro.fr/Actualite/Default.asp?Source=CF&NumArticle=101502

"
Siemens: contrat de 1 milliard de dollars en Argentine.
Cercle Finance [24/11/2006 10:38]

(Cercle Finance) - Siemens annonce avoir remporté un contrat d'une valeur de 1 milliard de dollars en Argentine pour la construction de deux centrales électriques.

Le groupe allemand précise que le consortium conduit par Siemens Power Generation (PG) sera chargé de concevoir les deux turbines, qui seront installées à Campana, dans la région de Buenos Aires, et à Timbues, près de la ville de Rosario.

Les deux projets sont réalisés pour le compte de Termoeléctrica Manuel Belgrano et Termoeléctrica José de San Martín, deux producteurs d'électricité indépendants dont les principaux actionnaires sont Endesa, Total, AES, Petrobras, EDF et Duke.

Dans son communiqué, Siemens rappelle que l'économie argentine a crû d'environ 9% au cours des trois dernières années.
"


DEBRIEFING:
- SIEMENS apparaît dans les listings de Cleartream...
- Après avoir vider l'Argentine de ces capitaux et conduit le pays à la banqueroute, les financiers profitent maintenant allégrement de la croissance du post chaos...

A quand un contrôle effectif de la circulation des fonds?

LBLM

14:33  
Anonymous Anonyme said...

Pour Siemens, je confirme, ils étaient parmi les premières multinationales à adhérer au système dans les années 70 et à avoir obtenu l'ouverture d'un compte autonome, en dépit du règlement intérieure de la firme qui voulait que seuls les établissements bancaires ouvrent des comptes à Cedel, puis à Clearstream. le fait d'avoir un compte pareil, puis plusieurs autres, en dehors de tout contrôle, permet toutes les dérives possibles et imaginables. Je l'ai écrit. Vous le relevez aujourd'hui. ça finira par se savoir.
Pour cette idée de prêt en dehors du circuit bancaire, j'étais (vaguement) au courant mais le papier que vous venez de nous envoyer l'explique très bien. Parvenir en France à changer la loi, ou créer une initiative de cet ordre à partir de l'étranger -pourquoi pas en filialisant le système anglais- serait peut être une solution, en tout cas une manière d'ébrêcher le monopole bancaire. Si quelques uns se sentent de taille à se lancer, je souscris...
amicalement
Denis Robert

09:44  
Anonymous Anonyme said...

please help !
je relance la question

le livre mentionné dans une note de bas de page des "Révélations" (p. 77) :
Nick Tosches, Transactions avec le Vatican. L'affaire Sindona, Le livre de poche, Paris, 1989

ce livre, existe-t-il vraiment en français?
Pas de mention sur Bnf, ni ailleurs...

Merci de vos réponses.

j'ajpute mon mail

anarchystas@gmail.com

10:51  
Anonymous Anonyme said...

M. Robert,
Je ne suis pas fin connaisseur de cette affaire, mais il semble bien être un de ces affaires qui ponctuent la vie politique en France depuis le XIXème et que ne sont jamais élucidées. Tout au plus, une fois le feux médiatique contrôlé, un lampiste (parfois un innocent) croupira en tôle quelques années, et son silence sera acheté par une libération conditionné.
J'ai peur que ne soyez vous cette soupape... parce que, en définitive, dans ce dossier vous méconnaissez la vérité, et donc cela vous fait la partie la plus vulnérable de l'affaire.
Vous avez voulu tuer un éléphant avec une plume, eux s'apprêtent à tuer une mouche avec un bazooka.
Dans ce genre de cas l'opinion publique ne peut rien faire avancer, parce que elle n’arrive pas à bien comprendre une seule ligne. Sauf peut-être vous sauver la vie.
Cette affaire est trop complexe pour le commun de mortels. Et le principal va échapper a tout le monde: la délinquance, que à échelle astronomique sévi dans les finances internationales, va se cacher tranquillement sous une querelle minable de hommes de pouvoir d'une droite en décadence, dans un pays sans scrupules institutionnels.
Votre idéalisme est louable, mais vous n'avez pu éviter que le sujet principal devienne une anecdote dans cette affaire.
Dans ce genre de cas l'opinion publique ne peut rien faire avancer, parce que elle n’arrive pas à bien comprendre une seule ligne. Sauf peut-être qu'elle peut vous sauver la vie.
Pour le reste : quand quelqu'un s'emploi à tuer de mouches avec des bazookas dépense beaucoup d'argent, ne passe pas inaperçu et peut créer de dommages collatéraux. Mais il faudra dénoncer dix cas semblables par mois pour empêcher l'impunité de délits financiers.
Grand courage le votre. Toute mon admiration.

19:27  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour,

pour prouver la validité de cette association de soutien, je vous suggère de rendre public sur ce blog :
- le nom officiel de l'association
- l'enregistrement de cette association (pointeur vers le site du JO montrant la publication de la déclaratiuon de l'asso)

Amicalement,
CE

14:53  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour,

dans la vague de soutien à Guillermito lors de son procès contre un éditeur d'anti virus, une campagne de don a été crée pour le soutenir. Il y avait un décompte du montant qui lui arrivait sur un compte paypal, dont Embrun et Eolas avec le code d'accès pour vérifier les sommes versées. C'est je trouve une bonne idée.

Pour mémoire, Guillermito est l'inventeur du blog.

17:25  
Anonymous Anonyme said...

Vous avez toute ma sympathie et j'admire là un Robin des Bois des temps moderne !
Vous faites preuve d'un grand courage et d'un travail remarquable. Pardonnez moi le côté flatteur mais vos qualités n’ont d’égal que votre témérité d’oser affronter la ‘Machine Financière’… Et pour le dire vite, la métaphore qui conviendrez dans cette situation :
Denis Robert, vous êtes le Matrix de la Finance !

Persévérence et courage

21:46  

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