Rien, nada, nothing.
Hier, sur FR2, le soir, il y a eu un chouette débat. Il s'agissait de déterminer qui profite de la hausse des prix à la consommation.
Pour faire vite, il semble que les distributeurs et les géants de l'agro-alimentaire soient les principaux bénéficiaires du pillage de nos portefeuilles.
Entre Denis Robert qui nous informe sur le fonctionnement "des banques" des banques et l'étude que publie "60 millions de consommateurs" sur la hausse des prix, on peut relever une constante, fatigante, systématique et anti-libérale. Et une fois de plus, ce lourd bilan : L'inconséquence de l'état, l'opacité des systèmes de ventes et d'achats, et l'évasion des "marges arrières" vers des paradis fiscaux (la Suisse). Pour enquêter et informer, sur le plateau, tous semblaient s'accorder sur la nécessité des travaux d'investigations des journalistes, nécessaire à relever les abus.
En accusant les groupes de l'agro-alimentaires et les distributeurs de profiter de la hausse des prix des matières premières pour s'en mettre encore un peu plus de côté, qu'a donc fait le Ministre des consommateurs présent sur le plateau ? Disons qu'il a fait son boulot. Rien...
Espérons que les pratiques du monde bancaire soient aussi bien expliqué le jour où il n'y aura plus rien à vendre. Tout ceci rappelle la présence toujours inexpliquée d'un géant de l'agro-alimentaire, Unilever, dans les comptes de Clearstream.
Unilever n'est pas une banque, nous sommes d'accord. On attend toujours une explication sur la présence d'un tel groupe au sein d'une société de compensation qui par essence, n’a pas justification à se retrouver dans la longue liste des clients d'une société qui ne disposait à l'époque que du statut de "société de clearing" (Les entreprises commerciales n'y avaient pas leur place et ne pouvaient s'y affilier que des organismes financiers).
Nous sommes tous des consommateurs. La transparence doit aussi (et surtout) apparaitre au coeur du système financier. Aujourd'hui, on estime que l'économie mondiale repose sur bulle spéculative équivalente à 6,3 fois le PIB mondial. (Soit, une économie basée sur...rien, nada, nothing). Il faudra bien que ces banques qui utilisent tous ces "outils complexes" afin de dégager toujours plus de marges, s'expliquent. Doit-on attendre qu’il soit trop tard pour avoir ces explications?
A défaut, on garde l'œil ouvert.
Erwin.
Pour faire vite, il semble que les distributeurs et les géants de l'agro-alimentaire soient les principaux bénéficiaires du pillage de nos portefeuilles.
Entre Denis Robert qui nous informe sur le fonctionnement "des banques" des banques et l'étude que publie "60 millions de consommateurs" sur la hausse des prix, on peut relever une constante, fatigante, systématique et anti-libérale. Et une fois de plus, ce lourd bilan : L'inconséquence de l'état, l'opacité des systèmes de ventes et d'achats, et l'évasion des "marges arrières" vers des paradis fiscaux (la Suisse). Pour enquêter et informer, sur le plateau, tous semblaient s'accorder sur la nécessité des travaux d'investigations des journalistes, nécessaire à relever les abus.
En accusant les groupes de l'agro-alimentaires et les distributeurs de profiter de la hausse des prix des matières premières pour s'en mettre encore un peu plus de côté, qu'a donc fait le Ministre des consommateurs présent sur le plateau ? Disons qu'il a fait son boulot. Rien...
Espérons que les pratiques du monde bancaire soient aussi bien expliqué le jour où il n'y aura plus rien à vendre. Tout ceci rappelle la présence toujours inexpliquée d'un géant de l'agro-alimentaire, Unilever, dans les comptes de Clearstream.
Unilever n'est pas une banque, nous sommes d'accord. On attend toujours une explication sur la présence d'un tel groupe au sein d'une société de compensation qui par essence, n’a pas justification à se retrouver dans la longue liste des clients d'une société qui ne disposait à l'époque que du statut de "société de clearing" (Les entreprises commerciales n'y avaient pas leur place et ne pouvaient s'y affilier que des organismes financiers).
Nous sommes tous des consommateurs. La transparence doit aussi (et surtout) apparaitre au coeur du système financier. Aujourd'hui, on estime que l'économie mondiale repose sur bulle spéculative équivalente à 6,3 fois le PIB mondial. (Soit, une économie basée sur...rien, nada, nothing). Il faudra bien que ces banques qui utilisent tous ces "outils complexes" afin de dégager toujours plus de marges, s'expliquent. Doit-on attendre qu’il soit trop tard pour avoir ces explications?
A défaut, on garde l'œil ouvert.
Erwin.
3 Comments:
Les prix augmentent et on continue à nous vendre de la merde, et en plus ils veulent imposer les OGM agricoles...
Cargill a également des comptes à Clearstream.
Boum ! Liechtenstein (la suite belge)
La Belgique prête à échanger des infos sur le fiscRédaction en ligne
mardi 04 mars 2008, 14:24
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/la-belgique-prete-a-echanger-2008-03-04-581807.shtml
yves
j'ai oublié la dernière fois.
Je sais que vous tenez énormément à mon soutien.
Donc :
Merde pour tous les déboires judiciaires...
Sincèrement...
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