LUXEMBOURG CONNECT (2) Si on veut frimer dans les salons, il vaut mieux connaître New York et ses bas fonds, Bangkok et le Kama Sutra ou les plages de Goa que Luxembourg-Ville et la composition de son Parlement. C’est pourtant par les réseaux bancaires de cette cité très protégée que passe une grande quantité d’argent noir de la planète. Un chiffrage est difficile à établir mais cette remarque est le fruit de l’observation et de la lecture du Mémorial, l’annuaire des sociétés basées à Luxembourg qui ne cesse d’enfler. Il y a bien sûr Francfort, Genève et surtout Londres. Même de là bas, on fait toujours un crochet par Luxembourg, histoire de cadenasser les circuits financiers. Les flux financiers ne font pas que passer à Luxembourg. Une masse importante y séjourne cachée par les banques qui utilisent les services d’une société financière pour archiver les données et l’identité de propriétaires de titres et de valeurs.
Tous les virements transfrontaliers laissent des traces. Une grande partie de l’information financière est concentrée dans les archives du seul organisme de compensation au monde ayant son siège dans le paradis fiscal, bancaire et judiciaire luxembourgeois.
L’argent –le vôtre, le mien, celui de David Rockfeller- se transforme, dès qu’il entre dans le circuit bancaire, en valeurs mobilières. Dans mobilière, il y a mobile. On joue sur la mobilité et sur la dilution dans le grand bain de la virtual money. C’est tout l’art de l’ingénierie financière. L’argent, les valeurs, les titres, ne se déplacent plus physiquement mais changent électroniquement de propriétaires. Inutile d’aller chercher à Cayman ou à Vanuatu ce qui s’inscrit dans des mémoires d’ordinateurs à Luxembourg.
Tout citoyen a le droit de savoir ce qu’est un organisme de compensation bancaire. Cet organisme répond aux demandes des banques. Il compense les entrées et les sorties de fonds de ses clients. Il pompe l’argent et les valeurs aux quatre coins de la planète, les transforme en données électroniques et anonymes et les redistribue aux quatre coins de la planète à ses nouveaux propriétaires. C'est super cool.
Tous les virements transfrontaliers laissent des traces. Une grande partie de l’information financière est concentrée dans les archives du seul organisme de compensation au monde ayant son siège dans le paradis fiscal, bancaire et judiciaire luxembourgeois.
L’argent –le vôtre, le mien, celui de David Rockfeller- se transforme, dès qu’il entre dans le circuit bancaire, en valeurs mobilières. Dans mobilière, il y a mobile. On joue sur la mobilité et sur la dilution dans le grand bain de la virtual money. C’est tout l’art de l’ingénierie financière. L’argent, les valeurs, les titres, ne se déplacent plus physiquement mais changent électroniquement de propriétaires. Inutile d’aller chercher à Cayman ou à Vanuatu ce qui s’inscrit dans des mémoires d’ordinateurs à Luxembourg.
Tout citoyen a le droit de savoir ce qu’est un organisme de compensation bancaire. Cet organisme répond aux demandes des banques. Il compense les entrées et les sorties de fonds de ses clients. Il pompe l’argent et les valeurs aux quatre coins de la planète, les transforme en données électroniques et anonymes et les redistribue aux quatre coins de la planète à ses nouveaux propriétaires. C'est super cool.
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