14.5.07

Sortie cette semaine en poche du roman
La domination du monde...
de Denis Robert.





7 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Pour nos enfants…

Désolé pour les fautes, j’ai peur que mon deuxième ordinateur se crash subitement comme le premier. Je voulais peaufiner mon article, je me casse de ma maison et je le met sur internet le plus vite possible…

« Chaque homme croit qu’il est tout seul dans ce monde.
Nous sommes tous connectés Une action peut un jour nous affecter tous… »
M. Night Shyamalan, U.S.A

Parce que le cinéma va très mal et que le cinéma est la vie. Magique, art suprême, mondiale, capable de déchaîner en nous les plus fortes émotions. Parce qu’elle donnent un sens à nos vies et nous aide à juger en bien ou en mal, de la valeur des choses.

« Le cinéma cache autant qu’il ne montre. »
François Truffaut, Fr

En Corée du nord, il existe un pays sous la dictature de Kim jong ill.
Par un encadrement militaire, une censure totale, l’absence d’un contre pouvoir et une télévision complètement sous le régime du parti. Vous en avez peut-être entendu parler à la télévision lors de la grande famine en 199
Ils sont convaincu que le reste du monde est horrible est bien pire.

Pour cette enquête je vais m’appuyer sur de grands chercheurs, journalistes, philosophes, cinéastes et écrivains.
Sur des personnes qui consacrent leur vie pour aider les gens et apporter des réponses.
Sur tous ceux qui se battent pour nos libertés.
Sur tous ceux que vous ne verrez jamais à la télévision…
Parce qu’ils ont tous la conviction qu’un ignorant n’est pas un homme libre.

Le paradoxe de la télévision

Est ce qu'on est bien informé à l'age de l'information ?
Telle était la question que posait l'émission culturel diffusé sur France3 "ce soir ou jamais" à
22h50… Juste après le magazine « des racines et des ailles » sur la cuisine au féminin, si je lis le programme. Anecdote qui illustre bien le propos défendu par Paul Moreira « dans le vacarme ambiant, c’est pas saillant… » Et au fond tout le problème est là.

Il faudra m’expliquer pourquoi cette émission a été placée aussi tard vu l’importance du sujet traité, qui nous concerne tous, sans exception. Pari risqué de parler culture à la télévision ? Ou alors peut être est ce un sujet sensible et qu’il vaut mieux attendre que le maximum de personnes soient au lit ? Je ne sais pas…
En tout cas, ce qui est sur, c’est que la culture et la télévision n’ont jamais fait bon ménage. (Audience d’ARTE). C’est normal, la culture et l’argent n’ont rien à voire. La loi de l’audimat est implacable. A la télévision, on considère qu’une émission est bonne quand elle fait de l’audimat. Mauvaise quand elle n’en a pas.

L’audimat et la désinformation par l’excès d’informations sont les nouvelles formes de censure beaucoup plus sournoises et perfides.

Dans ce flux d’information continus, les cartes sont brouillées, on ne distingue plus l’essentiel du futile. Or c’est justement grâce à la culture, qui est relayée au second plan, voire totalement absente de la plupart des chaînes afin de faire le maximum d’audience possible. C’est avec la culture que l’on peut réellement différencié l’information de la communication, avoir une distance critique et pouvoir comprendre le monde qui nous entoure dans sa complexité. Mais cela demande du temps. Et ce n’est pas en travaillant plus pour gagner plus qu’on va l’avoir.

Mais ça vaut vraiment la peine, d’ailleurs c’est pour cela que l’homme a inventé l’école.
Lisons un extrait du beau discours de notre président de la république française pour un peu plus d’informations par ce qu’il entend de la culture.

Sarkozy, Bercy

Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé l’école de Jules Ferry qui était une école de l’excellence, une école du mérite, une école du respect, une école du civisme, une école qui voulait aider les enfants à devenir des adultes et non à rester de grands enfants, une école qui voulait instruire et non infantiliser, parce qu’elle avait été construite par de grands républicains qui avaient la conviction que l’ignorant n’est pas libre.
Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé une école qui transmettait une culture commune et une morale partagée grâce auxquelles tous les Français pouvaient se parler, se comprendre, vivre ensemble.

C’est qui Jules ferry ?

Il y a un second point, un second ordre d'idées que je dois également aborder (...) : c'est le côté humanitaire et civilisateur de la question. (...) Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu'en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... [Rumeurs sur plusieurs bancs à l'extrême-gauche.] Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Ferry

Non merci, Mr. Sarkozy.
Où les pauvres ont le droit et le devoir de regarder les riches. Où le Culte de l’argent, la fascination pour les gens qui en ont et la compétition sont les valeurs de vos chaînes.
Diviser pour mieux régner aurait dû être votre slogan.
Nous sommes entrés dans l’ère des stars ou la télévision fait maintenant la politique.
Mais qui fait les stars ? le publique ou le télévision ? La politique ?
Ah c’est peut être pour ça que la Star Academy et la Nouvelle Star on été crées, c’est vrai que ça rapporte pas mal de sous quand même.

De quel culture parle t’il ? Culture TF1 ou le « temps de cerveau humain disponible pour les vendre à Coca-Cola » si chère a M. Patrick Le Lay, ancien PDG ou bien du mieux disant culturel que le groupe BOUYGUE avait bien entendu promis ?
Parce qu’il y a quelque chose de très important qui est complètement occulté par les chaînes de télévision, c’est les relations privées entres certaines personnes qui font la télévision et d’autre qui font la politique et encore d’autres qui contrôle le monde.
Vous avez sûrement tous entendu parler de l’affaire Clearstream, dévoilé par un journaliste qui a bien fait son job, Denis Robert. Une personne qui a dédié sa vie à son métier, le journalisme. Il a tenté de percer le milieu le plus opaque du monde, celui des finances.
Il se retrouve avec plein de procès qui demandent des sommes astronomique pour intimider les grandes presses.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/clearstream/video/xt2vq_denis-robert-affaire-clearstream

Toutes nos banques qui refusent de nous accorder des crédits parce qu’on gagne pas assez, qu’on pas une emploi fixe sont quand même gonflés…

Définition de journalisme :
Le journalisme est l'activité qui consiste à collecter, rassembler, vérifier et commenter des faits pour les porter à l'attention du PUBLIC à travers les média.

Parce que la manipulation et l’obscurantisme ne sont pas des faits qui méritent d’être posé ?
Patrick poivre d’Arvor ne serait il pas un journaliste ????????????
Lui qui est pourtant si fidèle tous les soirs et qui dit ne jamais avoir accordé de cadeaux a des hommes politiques et qui se retrouve à faire un match de foot à Bercy, Bercy, Bercy…
Avec ses potes, les écrivains.
Écrivains ?
Pas vu pas pris, Réalisation Pierre Carles

Cela voudrait il dire que le monde est contrôlé par le monde des finances, autrement dit la plus pourri et la plus grande illusion de ce monde ?
Savez vous que notre chère président est l’un des meilleur ami de Martin BOUYGUE ?

Malheureusement, un grand nombre de personne ne s’informe uniquement qu’avec la télévision. Et C’est normal. Si on ne gratte pas le vernis et qu’on n’est pas au courant des connivences, on ne peut malheureusement pas le savoir. Nous sommes en droit d’avoir un journal télévisé sérieux, nous informant réellement.
Nous en sommes loin, très loin.
Le problème majeur de la télévision est qu’on ne peut pas parler de la télévision.
Pourquoi ?
On peut dire que certain journaliste de la télévision ont des lunettes spéciales, C'est-à-dire qu’ils voient uniquement ce qu’ils veulent voir.
Maintenant on peut parler de propagande politique. C'est-à-dire que TF1 ne fera JAMAIS un article négatif sur Sarkozy, mieux il fera tout pour plomber Royal. Cela s’exerce dans l’ordre des « reportages », les commentaires, les images filmées…

Bien sur il y a des émissions comme « arrêt sur image » sur France 5 ou le vrai journal de Karl zéro sur canal +…
Mais connaissez vous Pierre Carles ?
C’est un ancien journaliste de Canal +. C’est lui qui avait notamment dénoncé la fausse interview de Patrick Poivre D’Arvor avec fidèle Castro.
Il a ensuite piégé Canal + avec son film qui pose la question « Peut on tout montré à la télévision ».
On se demande pourquoi il est interdit de toutes les chaînes françaises…
Ses films sont heureusement accessibles sur Internet, et ont été diffusé dans de courageuses salles de cinéma. Je vous invite à télécharger illégalement sur les réseaux de Peer to Peer « pas vu pas pris », « la sociologie est un sport de combat »,
L’age de l’information tue l’information parce que les chaînes de télévisions sont aux mains de grands groupes financiers qui ont TOUT à perdre d’un mieux disant culturel.
Or, Beaucoup de sociologues, je ne sais pas si tous, en tout cas tous ceux que j’ai lu et entendus s’accordent sur beaucoup de choses. A savoir que néo-libérales est un gouffre pour l’humanité. De mémoire, (parce que je n’ai plus accès à Internet pour écrire la fin de mon article), un gouffre pervers dont les effets seraient à retardement sur les générations futurs.
C’est quand même étrange qu’on n’entende rarement à la télé les chercheurs, des personnes qui sont payé à étudier les hommes et leur comportements, sociologues et universitaires.

Internet et le Cinéma sont les derniers rempart d’un monde libre. Mais tous les deux sont en grave danger. Internet est un moyen de communication merveilleux, mais d’un coté, c’est un peu comme la télévision dans le sens où il y a énormément d’information qui tourne. Cela reste quelque chose dont l’état n’a pas de contrôle en théorie, donc encore libre, voilà pourquoi…

L'Etat veut-il tuer Internet en France ? €
LE MONDE | 21 avril 2007 | Philippe Jannet | 1275 mots
Un décret, discrètement préparé pour surveiller les internautes, menace à la fois les libertés publiques et les éditeurs de sites. Discrètement, en marge de la campagne, le gouvernement prépare un décret qui, s'il était appliqué, tuerait l'Internet « made in France ».
TF1, un pouvoir

J’ai rassemblé le maximum d’information pour un éventuel film sur la télévision. Mais j’ai abandonné. Entre autre parce qu’on n’a pas le droit d’utiliser des marques ou la plupart des émissions de télévisions sans des autorisations. si on veut critiquer, on ne peut pas. C’est pour cela que le cinéma utilise des représentations plus ou moins explicite.
En fait, tout est dangereusement lié car, le cinéma dépend de la télévision, qui dépend des publicités. J’ai commencé ma petite enquête avec le livre écrit par Pierre péan et Christophe Nick, TF1 un pouvoir. Un gros pavé qui se lit d’une traite. On a l’impression de lire un bouquin d’espionnage tant ce qui s’est passé est hallucinant. Je le vous conseille à tous, vous ne regarderez plus jamais TF1 avec le même regard, je vous l’assure.

« En France, l’étude des médias souffre de la profusion des propos généraux et de la rareté des enquêtes. L’ouvrage de Pierre Péan et de Christopher Nick comble une partie de ce manque en analysant l’histoire et l’idéologie d’une des principales télévisions européennes. TF 1 - privatisée en 1987 pour qu’elle devienne indépendante des pouvoirs et apporte un « mieux-disant culturel »... - ne gagne rien à être analysée de près, à la fois instrument de lobbying du groupe Bouygues et « vecteur d’une radicalité politique de droite » (xénophobie, « discours aux relents pétainistes », néolibéralisme calqué sur les intérêts du patronat). Les passages du livre consacrés à la guerre du Golfe et à l’amplification du virage poujadiste décelé dans l’« opinion » à partir de 1990 constituent presque une anthologie du conditionnement médiatique. Et l’échec du candidat Balladur, soutenu par la direction de TF 1, témoigne des limites de ce type de matraquage. Les auteurs, qui se sont appuyés sur de nombreux entretiens et sur quelques lectures - pas toujours citées -, ont cependant tendance à attribuer à une seule chaîne des travers qu’on pourrait imputer à beaucoup d’autres, et pas seulement en France. Là où certains décèlent des dérives, il n’y a que les fruits amers d’un système. »
Serge Halimi, journaliste et écrivain français dans le Monde diplomatique.


L’état veut il tuer le cinéma ?
Seul contre-pouvoir, oui.


Voila un lien sur un article de libération du 1er septembre 2004 qui explique assez bien le cynisme et le mépris qu’ont ces tous ces gens pour leur spectateur.

http://ecolesdifferentes.free.fr/cervtraficorgane.htm

Je donne aussi la version texte au cas où il se passerait quelque chose sur Internet…

Trafic d’organe audiovisuel
Jacques Kirsner - Libération - mercredi 1er septembre 2004.

Retour sur le discours de Le Lay, patron de TF1, vendeur de « temps de cerveau disponible ».

Pour les plus jeunes, rappelons les faits. En 1986, la première chaîne de télévision alors encore de service public est mise aux enchères aux fins de privatisation, avec, comme critère déterminant d’attribution le « mieux disant culturel ». A l’étonnement des spécialistes, c’est le groupe Bouygues qui l’emporta. Il n’avait aucune expérience des médias.
Le feuilleton vient de s’enrichir d’un nouvel épisode. Il y a peu, les éditions du Huitième Jour ont publié un passionnant opuscule : les Dirigeants face au changement, qui constitue un baromètre entrepreneurial de l’année 2004.
Une chorale libérale plurielle : la partition est naturellement préfacée par le président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, devenu récemment deuxième éditeur national. Aux côtés de Michel Pébereau (BNP), de Patrick Ricard (Pernod-Ricard), Philippe Germond (Alcatel), Henri de Castries (Axa), etc., Patrick Le Lay définit sa stratégie industrielle, financière, boursière. « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective "business", soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. »
Ces déclarations ont suscité parmi « les professionnels de la profession », une réelle émotion, se traduisant, hélas, souvent par des mises en cause personnelles. Ici on s’est exclamé : « Vous le connaissez, Patrick Le Lay est un provocateur, il exagère toujours, ça n’a donc pas beaucoup d’importance. » Là, au contraire, on a fustigé avec force le président de TF1 dénonçant son cynisme, son mépris, son arrogance ! Ces attaques, faciles et convenues, rassurent à bon compte leurs auteurs. A terme, paradoxalement, en confortant le personnage dans sa caricature, elles constituent presque un rideau de fumée.
Les déclarations de l’animateur de la première télévision européenne, propriétaire notamment d’Eurosport, de LCI, d’Odyssée, de TV Breizh, de la majorité du bouquet de chaînes TPS, actionnaire de Métro - un rêve, un quotidien sans journaliste -, ne s’exprime pas pour amuser la galerie. C’est sa vérité. La conséquence d’une impitoyable concurrence. Revenons un instant en arrière.
En 2001, sincèrement outré par la diffusion de Loft Story sur M6, le président de TF1 prend sa plume et dans le Monde pourfend « une émission du type "Big Brother", c’est-à-dire un programme fondé sur l’enfermement pendant une longue période d’hommes et de femmes vivant 24 heures sur 24, sous l’oeil de caméras faisant fi de toute intimité. (...) Aux responsables d’associations familiales de décider si Loft Story et ses sous-produits pornographiques mettent en cause la protection de l’enfance. (...) Au CSA de dire si une chaîne généraliste en clair peut diffuser à une heure où une majorité d’enfants regardent la télévision, un programme incitant des jeunes gens à former un couple temporaire par appât du gain. (...) Cette évolution est-elle compatible avec la sauvegarde de l’exception culturelle française ? »
Tout était dit et bien dit. Les problèmes soulevés par la télé-poubelle étaient abordés avec pertinence, gravité, mesure, démontrant que Patrick Le Lay n’est pas nécessairement un cynique provocateur. Trois ans après, le même homme déclare : « Nous avons signé avec Endemol pour un concept plus soft d’émission de real-tv, avec des valeurs plus positives de travail et de réussite artistique : la Star Academy (...). Nous n’en sommes pas peu fiers. Nous enregistrons les meilleures audiences de l’année chez les jeunes, et c’est un programme qui n’est absolument pas déshonorant par rapport à notre image, au contraire. Pour moi, c’est l’exemple même d’une réactivité maîtrisée. »
Patrick Le Lay ment. Nous savons, le président de TF1 sait, que les émissions diffusées sur sa chaîne sont de même nature que Loft Story. Probablement pires, avec la Ferme et Koh-Lanta. La règle, c’est l’élimination. Pour survivre, il faut tuer. Lorsque, il y a vingt ans, Yves Boisset réalisait le Prix du danger, il s’agissait d’un film de science-fiction. Aujourd’hui, la trash-télévision véhicule violence, pornographie, règne du plus fort, destruction. C’est la réalité. Il faut remercier Patrick Le Lay de s’exprimer sans langue de bois. Dans un article remarquable, Robert Guédiguian s’interroge : pourquoi médias et hommes politiques sont-ils si... prudents après ces déclarations ?
Je propose deux pistes de réflexion. Dans le même temps où Patrick Le Lay s’expliquait sur son « métier », on apprenait que TF1, Bouygues et le groupe Figaro récemment racheté par Serge Dassault, étaient en négociation pour s’associer... La puissance de l’ensemble a semé l’effroi dans toutes les rédactions. L’alliance du béton armé et de l’avionneur militaire, groupes dont la force économique est due aux marchés d’Etat n’a pas - encore - abouti. Elle est cependant dans l’air du temps. Chaque concentration réduit la liberté des journaux et nie celle des journalistes. La prudence des hommes politiques s’explique tant ils craignent la force de frappe médiatique du groupe Bouygues et lui mangent donc dans la main. Nous n’exagérons pas. La renationalisation de TF1 figurait dans le programme du Parti socialiste pour les élections présidentielles de 1988. Navarro en rit encore...
En 1995, la chaîne mène campagne pour Edouard Balladur. Elu, Jacques Chirac promet aux dirigeants de TF1 « les mines de sel ». Ce furent des mines d’or. Il suffit que le patron de TF1 tonne, menace, exige, pour que les gouvernements de droite, de gauche, cèdent.
Cornelius Castoriadis pointait avec lucidité la « montée de l’insignifiance » qu’il expliquait par l’accord fondamental entre droite et gauche sur le modèle libéral. Jusqu’alors, l’exception culturelle, cahin-caha, a tenu bon face aux coups de boutoir des intégristes de l’économie de marché. Cette fois, les digues de résistance commencent à céder. Les patrons délocalisent leurs usines, les dirigeants de TF1 décervellent. C’est le même credo. Les artistes, les créateurs sont maintenant sur le même plan que les salariés. C’est l’égalité par la violence.
Certes, il subsiste, il subsistera des exceptions, des cache-sexe : quelques films dits « haut de gamme » en échange du brouet des films formatés ; certes, il y a le service public. Certes. Mais l’incroyable pression, par régie publicitaire interposée du modèle économique, a des conséquences catastrophiques sur les programmes. Il faudra y revenir. C’est dire si les propos de Patrick Le Lay doivent être pris au sérieux. Tous les systèmes totalitaires ont voulu dominer le cerveau de l’homme, à commencer par celui des enfants. Le cerveau, c’est le coeur du citoyen, le moteur de la démocratie. La barbarie libérale menace les bases mêmes de la civilisation. Il s’agit de nos libertés. Toute la société est concernée.


Avec l’irruption dans le champ politique d’un parti qui, comme le front national, a fondé toute sa stratégie sur l’exploitation de la xénophobie et du racisme, tout le débat politique



« Ces temps de cerveau humains disponibles pour les vendre à Coca-Cola», si chères à M. Patrick le Lay

Télérama : Dans quel cadre avez-vous prononcé cette phrase ?
- Patrick Le Lay : Ce n’était pas une interview officielle. Le Medef m’avait appelé en me disant : on interroge des dirigeants d’entreprise sur « Le changement et le mouvement ». Je ne me souviens plus précisément de cet entretien mais, comme souvent, j’ai dû parler deux heures à bâtons rompus et tenir ces propos pendant la conversation. Je ne reconnais cependant pas le métier de TF1 dans cette formule et je ne me retrouve pas dans les propos qu’on me prête : on me transforme en marchand de cerveaux !



Ah d’accord, ça expliquerait peut être la venue des animateurs vedettes de TF1, Patrick de chavanne (Il n’y avait pas victoria par contre, Désolé messieurs), Laurence boccoline chez denisot au GRAND journal chez denisot pour la promotions de leur téléfilm ou séries. Mais reparlons cinéma parce que canal +, c’est la chaîne du cinéma.

C’est pierre Bourdieu qui a écrit quelque chose de très intéressant, encore, dans toute la misère du monde, la démission de l’état.



Alors quand on peut suivre l’élection présidentielle avec les guignols de l’info, la valse des pantins est assuré.
Le zapping c’est très rigolo mais ça fait très peur en même temps.
Il paraît que la Le France s’est droitisé, on se demande pourquoi. Est il tolérable que la première chaîne de France soit la chaîne la plus obscurantisme et manipulatrice de France. ?
Moi aussi j’ai « la conviction qu’un ignorant n’est pas un homme libre ». Il faudrait dire ça à au grand ami du président de la république française
La sociologie est un sport de combat
Et maintenant je laisse la parole à tous ceux qui m’ont éclairés, qui m’ont permis de comprendre le monde dans sa complexité et qui se battent pour la liberté d’expression.
Parce qu’un autre monde, plus juste, est possible et qu’ensemble, en effet M. le président de la république française, tout peut devenir possible.
D’ailleurs je tiens à préciser que le zapping est marqué divertissement tandis que le grand journal docs-info sur le site de canal.

Merci

Vous ne me croyez toujours pas ?
Démonstration par le cinéma et Internet, l’ultime réalité :

Le vrai zapping, déjà sur le net depuis 16 mai, perdu dans les milliers de vidéo de Dailymotion.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/petite%2Bcuisine/video/x1zu9b_petite-cuisine


« TF1, un pouvoir » de Pierre péan et Christophe Nick, 1997

« Sur la télévision » de pierre Bourdieu, 1996

« Les nouveaux chiens de garde » de Serge Halimi, 2005

« On achète bien les cerveaux, la publicité et les medias » de Marie Bénilde, 2007

« Les nouvelles censures : Dans les coulisses de la manipulation de l'information » de Paul Moreira, 2007

Avant qu’il ne soit trop tard, il est temps que les gens qui font la télévision prennent leur responsabilité.

A tous ceux qui hésitent, demandez vous une chose, si j’avais pu éviter Hitler d’arriver au pouvoir, est ce que je l’aurai fait ?

Nous serons tous avec vous.

Par conséquent, j’invite tous les français, tous les partis politiques confondus à la libération du pays et à envahir le festival de Cannes pour avoir un VRAI dialogue et pour changer les règles du jeu du monde. Il est temps, pour nous, spectateurs, de devenir acteurs de nos vies.

« Arrête-moi si tu peux »
Steven Spielberg

Parce qu’un autre monde est possible et qu’ils font tout pour que ce ne le soit pas.
Et en y réfléchissant bien, il n’y avait que le cinéma, son grand frère pour remettre la télé à sa place.

Je voudrais aussi rappeler que toutes les personnes qui travaillent à la télévision ont d’énorme pression et que tout ce qui est arrivé n’est que partiellement leur faute, à cause d’un système de recherche de profit constant voué à l’échec. Nous demandons seulement un monde juste et égalitaire afin que tous les enfants de la planète puissent grandir en paix.

Et surtout parce que c’est soir (ou jamais).

«Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous...»
Dalaï Lama

« Il y aura chaque hiver le "scandale des sans-logis" et chaque été la "violence des banlieues" »
abbé pierre

Vive la Liberté
Vive l’égalité
Vive la fraternité
Vive la vraie démocratie
Vive la France,
Vive la république.
Vive la vie

Un produit anonyme, car c’est tout ce que nous sommes pour eux.

« Ne perdez pas vos vies à la gagner »

22:25  
Anonymous Anonyme said...

Je suis ravie de voir que ce livre continue son bonhomme de chemin et je vais très rapidement lui faire une place chez moi et je regrette de ne pas avoir pu le faire avant...
Sympathique le format de poche et pratique.
F.H

22:01  
Anonymous Anonyme said...

Mr Denis Robert...

Vous avez gaché mes vacances en Algerie... il me fut impossible de decoller les yeux de ce fabuleux roman.

Bravo... maintenant que faire ? J'ai du mal a dormir.

SB

12:32  
Blogger F.H said...

Je conseille à tout le monde de l'acheter. C'est vraiment passionnant et très interessant. J'en regrette presque d'arriver à la fin. Mais j'espere qu'un jour vous pourrez écrire un livre avec votre histoire qui fini bien

13:52  
Anonymous Anonyme said...

Je vais l'acheter de ce pas, histoire de gâcher mes futures vacances...
Bon courage !
Michel Smith

15:01  
Anonymous Anonyme said...

je l ' ai acheté chez l' Intermarché il y a 2 jours et lu d' un trait!
Bravo!
bientot un papier en hollandais la dessus sur mon blog hollandias!

02:18  
Anonymous Anonyme said...

Je n'ai pas encore lu tous vos postes. Mais etes-vous content que Clearstream est aujourd-hui au sein des infos?
Ce qui se prepare, est-ce enfin quelque chose qui peut endommager le systeme que vous contestez?

20:09  

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