21.12.06


France inter parle de Cleastream
Vidéo envoyée par sidoniem

11 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Denis Robert écrit une dissertation sur un sujet précis: les réseaux financiers planétaires.

Clearstream parle de hors sujet. C'est son droit.

La justice française prend le même chemin. C'est déjà plus un problème.

Les lecteurs témoignent que nous sommes au contraite, au coeur de la question de la mondialisation.

Le mille feuille contiue avec la politique française, théâtre des luttes claniques pour la conquête du pouvoir. C'est le véritable couvercle de la cocotte où mijote l'inavouable...

A l'issue de tout ceci je me pose quelques questions:

Pourquoi, à l'échelle politique européenne, les responsables continuent à sièger dans les conseils d'administration des entreprises qui bénéficient, organisent ou observent le système occulte financier?

Au nom de quelle autorité suprème (à l'image du peuple pour une république) pourrait-on mettre de l'ordre dans le plus grand hold up jamais organisé par les bandits du nouveau millénaire mondialisé?

Au regard de ces gouffres de la légalité qui donnent le vertige, nous sommes loin du pacte écologique de Nicolas Hulot (pourtant central et incontournable)

On se prépapre un avenir mes amis...

16:47  
Anonymous Anonyme said...

En discutant sur le FORUM de FRANCE 2 « élections 2007 » et « Journaux télés », une personne m'a transmis le lien suivant :

http://www.syti.net/Topics2.html

Je conseille à tout le monde de passer 30minutes de son temps pour parcourir le site en question. On comprend mieux les problèmes de Denis quand on les replace dans leur contexte…



Les quatres premiers points :


1
Le pouvoir a déjà changé de mains
Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.
Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.
Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.
A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.

Voici une liste des chiffres d'affaires de certaines multinationales, comparés avec le PIB des états. Elle en dit long sur la puissance planétaire que ces sociétés sont en train d'acquérir.
Une puissance toujours plus démesurée, du fait de l'accélération des fusions entre multinationales.
Chiffres d'affaires ou PIB, en milliards de dollars
General Motors 178,2 Singapour 96,3
Danemark 161,1 Toyota 95,2
Thaïlande 157,3 Israel 92
Ford 153,5 General Electric 90,8
Norvège 153,4 Philippines 83,1
Mitsui & Co 142,8 IBM 78,5
Pologne 135,7 NTT 77
Afrique du Sud 129,1 Axa - UAP 76,9
Mitsubishi 129 Egypte 75,2
Royal Dutch Shell 128,1 Chili 74,3
Itoshu 126,7 Irlande 72
Arabie Saoudite 125,3 Daimler-Benz 71,5
Exxon (Esso) 122,4 British Petroleum 71,2
Wall Mart 119,3 Venezuela 67,3
Ford 100,1 Groupe Volkswagen 65,3
Grèce 119,1 Nouvelle Zélande 65
Finlande 116,2 Unilever 43,7
Marubeni 11,2 Pakistan 41,9
Sumimoto 109,3 Nestle 38,4
Malaisie 97,5 Sony 34,4
Portugal 97,4 Egypte 33,5
Singapour 96,3 Nigeria 29,6
Ensemble des 5 plus grandes firmes 526,1
Proche-Orient et Afrique du Nord 454,5
Asie du Sud 297,4
Afrique Sub-Saharienne 269,9
Chiffres 1999, sauf les chiffres en italique qui datent de 1992
Sources: Banque Mondiale (World Development Repport 1998-1999), Forbes, The Nation, Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (States of Disarray, Genève, 1995),Courrier International, Le Monde Diplomatique




2
L'illusion démocratique
La démocratie a déjà cessé d'être une réalité.
Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions.
La marge d'action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés.
Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d'un processus appelé "mondialisation".

Une suspension proclamée de la démocratie n'aurait pas manqué de provoquer une révolution. C'est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.
Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel.
Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.
Pour résumer, nous n'avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s'appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce.




3
La disparition de l'information


Depuis le début des années 90, l'information a progressivement disparu des médias destinés au grand-public.
Comme les élections, les journaux télévisés continuent d'exister, mais ils ont été vidés de leur contenu.
Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 minutes d'information véritable. Le reste est constitué de sujets "magazine", de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.
Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d'information ont été presque totalement éliminés.
L'information se réduit désormais à la presse écrite, lue par une minorité de personnes.

La disparition de l'information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature.


4
Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde
Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts.
Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur.

Il est dès lors naturel qu'ils s'accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir:
Affaiblissement des états et du pouvoir politique. Déréglementation. Privatisation des services publics.
Désengagement total des états de l'économie, y compris des secteurs de l'éducation, de la recherche, et à terme de la police et de l'armée, destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées.
Endettement des états au moyen de la corruption, des travaux publics inutiles, des subventions données aux entreprises sans contrepartie, ou des dépenses militaires. Lorsqu'une montagne de dettes a été accumulée, les gouvernements sont contraints aux privatisations et au démantèlement des services publics. Plus un gouvernement est sous le contrôle des "Maîtres du Monde", et plus il fait augmenter la dette de son pays.
Précarisation des emplois et maintien d'un niveau de chômage élevé, entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail. Ceci accroît la pression économique sur les salariés, qui sont alors prêts à accepter n'importe quel salaire ou conditions de travail.
Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n'importe quel travail à n'importe quel salaire. Des aides sociales trop élevées empêchent le chômage de faire pression efficacement sur le marché du travail.
Empêcher la montée des revendications salariales dans le Tiers-Monde, en y maintenant des régimes totalitaires ou corrompus. Si les travailleurs du Tiers Monde étaient mieux rémunérés, cela briserait le principe même des délocalisations et du levier qu'elles exercent sur le marché du travail et la société en occident. Ceci est donc un verrou stratégique essentiel qui doit être préservé à tout prix. La fameuse "crise asiatique" de 1998 a été déclenchée dans le but de préserver ce verrou.



Vincent LERAY, 26 ans, Ingénieur, SACLAY

11:45  
Anonymous Anonyme said...

Démocratie vs médiocratie : Le peuple doit rester souverain...

Pour aller plus loin concernant le point 3 : LA DISPARITION DE L'INFORMATION, sur le même site :


La nouvelle censure

Le principe de base de la censure moderne consiste à noyer les informations essentielles dans un déluge d'informations insignifiantes diffusées par une multitude de médias au contenu semblable. Cela permet à la nouvelle censure d'avoir toutes les apparences de la pluralité et de la démocratie.
Cette stratégie de la diversion s'applique en premier lieu au journal télévisé, principale source d'information du public.


De l'info sans infos...

Depuis le début des années 90, les journaux télévisés ne contiennent quasiment plus d'information. On continue d'appeler "journal télévisé" ce qui devrait en réalité être appelé un "magazine".
Un J.T. moyen contient au maximum 2 à 3 minutes d'information. Le reste est constitué de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.


...et une censure sans censeurs

Toute la subtilité de la censure moderne réside dans l'absence de censeurs. Ceux-ci ont été efficacement remplacés par la "loi du marché" et la "loi de l'audience". Par le simple jeu de conditions économiques habilement crées, les chaines n'ont plus les moyens de financer le travail d'enquête du vrai journalisme, alors que dans le même temps, le reality-show et les micro-trottoirs font plus d'audience avec un coût de production réduit.
Même les évènements importants sont traités sous un angle "magazine", par le petit bout de la lorgnette. Ainsi, un sommet international donnera lieu à une interview du chef-cuistot chargé du repas, à des images de limousines officielles et de salutations devant un batiment, mais aucune information ni analyse à propos des sujets débattus par les chefs d'états. De même, un attentat sera traité par des micro-trottoirs sur les lieux du drame, avec les impressions et témoignages des passants, ou une interview d'un secouriste ou d'un policier.
A ces insignifiances s'ajouteront le sport, les faits-divers, les reportages pitoresques sur les villages de la France profonde, sans oublier les pubs déguisées pour les produits culturels faisant l'objet d'une campagne de promotion (spectacles, films, livres, disques...).


Information destructurée pour mémorisation minimale

Tous les psychologues et spécialistes des neurosciences savent que la mémorisation des informations par le cerveau se fait d'autant mieux que ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée.
La structuration et la hiérarchisation de l'information sont aussi des principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme.
Or depuis 10 ans, les journaux télévisés font exactement le contraire, en enchainant dans le désordre des sujets hétéroclites et d'importance inégale (un fait divers, un peu de politique, du sport, un sujet social, un autre fait divers, puis à nouveau de la politique, etc) , comme si le but recherché était d'obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des informations par le public. Une population amnésique est en effet beaucoup plus facile à manipuler...

V.LERAY

16:54  
Anonymous Anonyme said...

le site en question si sur ces questions relève beaucoup de faits connus et qui dans l'ensemble ne me semblent pas contestables a aussi une autre partie plus suspecte.

http://www.syti.net/Ummo.html

http://www.syti.net/AttentatsUS2.html

adhérer aux thèses conspirationnistes n'est peut être pas le meilleur moyen de réfléchir à sortir du merdier dans lequel nous nous sommes involontairement ou non tous fourrés.

Il me semble que les grands patrons et les gouvernements successifs de ces dernieres décennies ont certes une drole de définition de la démocratie, mais cette dernière est encore assez puissante pour que les citoyens puissent encore s'en servir.
Les députés et les euro-députés peuvent encore représenter les citoyens européens. Seulement ils faut les convaincre de lutter contre, par exemple, la grande finance. Voter c'est plutôt pas mal, mais c'est une arme chargée avec des balles en caoutchouc. L'arme est peu efficace. Il faut donc avoir les bonnes munitions: la rue, les boycotts et les pétitions adressées aux députés. Il faut aussi sans doute des associations européennes capables de faire du lobbying auprès des euro-députés.

Dernièrement les écologistes en ont donnés un exemple avec les produits chimiques potentiellement nocifs que l'on trouve dans les produits de tous les jours.

Ce qui est sur c'est que l'Europe n'est rien face au FMI ou l'OMC. ( a la lecture du PCE il était évident que le texte donnait dans certains domaines les clefs de l'Europe aux américains ) Mais si les citoyens européens arrivent à faire pressions sur les euro-députés, ils se sentiront également obliger d'en faire part aux grands rassemblements des pays les plus riches.

Et puis dans un autre registre et sans revenir sur les aspects négatifs, la façon dont se comportent les Etats d'Amérique du Sud actuellement démontre que les organismes libéraux mondiaux montrent leurs limites lorsque des Etats se dressent contre leurs ingérences. Il y a certes là bas du gaz et du pétrole. mais ça doit nous donner le courage de refuser de tomber dans le défaitisme et la facilité des théories du complot.

Les grands changements ne se sont pas fait du jour au lendemain.

Gaël, Paris.

00:30  
Anonymous Anonyme said...

Voila un texte qui pourra peut être rendre le sourire à certain:

http://www.cadtm.org/article.php3?id_article=2344

ou comment attaquer la banque mondiale en justice...

Gaël.

21:11  
Anonymous Anonyme said...

Bravo à France Inter pour le reportage du 20/12/06 au matin.

Denis, c'est la preuve vivante que l'opération "vérité" que tu as lancée depuis 2001 n'est pas prête de s'éteindre, et qu'elle ne s'arrêtera pas avec les dernières mises en cause mesquines dont tu as fait l'objet dernièrement.

De nouveaux soutiens apparaissent chaque jour parmis les hommes et les femmes de bonne volonté: tes livres et tes films font patiamment leur oeuvre...

Joyeux Noël à toi Denis. J'espère que, bien entouré par tes proches, ces jours-ci t'apportent beaucoup de joie et tout le réconfort que tu mérites.

"Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés"
(Saint Matthieu 5, 1-12).

13:53  
Anonymous Anonyme said...

Bonne année à vous et courage R. Lioger

12:20  
Anonymous Anonyme said...

J'apprend en écoutant l'extrait audio que Isabelle Durant (ancien ministre belge ecole) à tenté de lancer une enquête parlementaire en belgique. Quelqu'un dispose t-il de plus d'information sur le sujet. Je voudrais faire un reportage sur le sujet. J'ai cru comprendre qu'une enquete aurait pu avoir plus de poids si elle emanait de députés ou sénateurs belges.

SI vous avez des infos, des détails sur le pourquoi du blocage de la commission d'enquete en belgique, contactez moi ! lespagnard@hotmail.com

videos de soutien a http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=1639182012

01:02  
Anonymous Anonyme said...

Bonne année 2007 à tous les citoyens éclairés!


Si certains dans les hautes sphères préparent la fin de la démocratie, chargeons nous de les en empêcher! Le peuple doit rester souverain!

Citoyennement,

V.LERAY

13:09  
Anonymous Anonyme said...

Tiens ! La suisse réagit !?!
http://www.20min.ch/ro/news/lausanne/story/22809842
Après l'intervention d'Arnaud Montebourg sur les paradis fiscaux, les suisses se sentiraient-il morveux ?
En tout cas du coté du Luxembourg, tout baigne, l'innocence et la pureté même!
Didier

18:31  
Anonymous Anonyme said...

Gaël, Roldhanino,
Je suis 100% d'accord avec vos analyses :
* NON au conspirationnisme.
* Je ne cautionne bien sur du site cité que les passages que je me suis permis de copier-coller ici. Ils décrivent de manière abrupt une réalité qui paraîtrait de la science fiction à n'importe quel citoyen informé seulement par les mass médias – c’est en cela qu’il est subversif et donc qu’il me plait...

A+,

Vincent LERAY

14:30  

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