11.4.08

Journal sortie 1


Je me suis fait prendre à mon propre piège l'autre jour à la radio et à la télévision. Je n'ai plus envie d'évoquer les affaires de la multinationale. Quoique je dise à ce sujet, cela ne sert à rien. C'est ce rien qui devient intéressant et que je dois laisser sur place. 
Quand on me lance sur le thème: "Vous êtes celui qui a lancé l'affaire Clearstream" et qu'on me demande des explications, je dois apprendre à me taire. Non que je craigne les procès. C'est autre chose. Ce sentiment, même si à l'image ou au son ça ne se perçoit pas, de me noyer, d'étouffer sous les clichés, les redites. Il m'a fallu deux ans et un livre pour comprendre. Cette "affaire personnelle" contient autre chose que ce que j'entends. Plus  fin,  sensible, tendu. Drôle. Rien à voir avec le bruit et les facilités. Je repars au combat lundi. Demain, Metz reçoit l'OM. Combien allons-nous perdre?

7 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Cher Denis,
C'est un tort que de se taire lorsqu'un journaliste vous lance sur le sujet. Le silence ne vaut pas la mise au point : apprenez leur plutôt ce qu'est le métier de journaliste (ils ne le savent pas...). Renvoyez-les devant leurs responsabilités, au besoin, caricaturez-les autant qu'on le fait de vos propos ! Si vous ne le faites pas... qui le fera ?

09:35  
Anonymous Anonyme said...

courage denis tu as raison tu as fait le plus dur ... tu devrais penser à toi maintenant
bien à toi
dav
ps : les journalistes égocentriques incapable d'investigation laissons les se réveiller :)

20:12  
Anonymous Anonyme said...

Quel piège ?

21:08  
Blogger BiBi said...

J'ai bien aimé ce que tu as dit sur Rue89 à propos de la Littérature même si tu es "litterature américaine" que je connais peu ( je suis dans Blanchot, Pierre Michon, ce genre de choses et aussi George Haldas qui te plairait surement)D'ailleurs sur les lectures qui sont aussi mes vices impunis voilà ce que ce grand écrivain loin du parisianisme et quasi-inconnu du Monde litteraire, de Libé et autres Télérama dit : " Ces lectures qui, à la fois, nous accablent par l'ampleur de la découverte que l'on y fait; et vous stimulent. Une espèce, donc, de découragement tonique. Découragement : par la conscience accrue qu'on prend de ses limites. Tonique : par le désir qui nous vient de les dépasser. De tout donner pour faire un tout petit peu mieux".
Bon, c'est vrai : rien de pire aujourd'hui d'être celui par qui Clearstream est arrivé. T'as le droit de penser ailleurs.
Dommage pour toi : l'OM vous a planté deux buts....Ce serait rigolo que ce soit Cissé dont tu connais le dossier qui ait marqué.
Walpole
www.pensezbibi.com

22:40  
Anonymous Anonyme said...

http://video.google.com/videoplay?docid=8208628600166597158&q=denis+robert&total=221&start=30&num=10&so=0&type=search&plindex=9

no comment

00:59  
Anonymous Anonyme said...

André Roelants pdg de Clearstream : - Dire que des clients comme Siemens ou Unilever et qui ont des comptes chez nous est étranges, c'est n'importe quoi"...

Le Juge : - Si des sociétés semblables ont des comptes en Clearstream, c'est inquiétant..."


Le nouveau boss de Siemens (Fil info) : "Siemens dénonce des pratiques « criminelles »mardi 15.04.2008, 11:48

Le patron de Siemens Peter Löscher durcit le ton et dénonce dans une lettre aux salariés du groupe en Allemagne publiée des pratiques « criminelles » au sein de la société, en proie à un scandale de corruption qui semble chaque jour s’amplifier un peu plus. Dans ce courrier publié dans la Süddeutsche Zeitung et adressé aux 135.000 salariés de Siemens en Allemagne, M. Löscher écrit qu’il a existé dans l’entreprise « pendant longtemps des pratiques irresponsables et criminelles. » « Nous faisons tout pour faire totalement la lumière », affirme encore celui qui est patron de Siemens depuis l’été dernier et qui avait, pour la première fois de l’histoire centenaire de la société, été recruté en externe. "


tss...

yves

12:37  
Anonymous Anonyme said...

Dire qu'en ce moment on tue des gens en notre nom en Afghanistan... Qu'en penserait Thoreau???? Oui, on tue et on nous dit ce qui est bien, ce qui est mal, et qu'une bombe peut-être une bombe du bonheur... Oui, je sais c'est pas le sujet... Pourtant en notre nom on tue... Là, maintenant, en notre nom.
Kabulle qui fut à Kaboul à Peshawar et ailleurs en terre ingrate

21:52  

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